La Rota Vicentina
Le Sentier des Pêcheurs

Almograve > Vila Nova de Milfontes - 15,5 km

Samedi 7 Septembre 2024

10ème étape

 

J'ai cueilli pour t'écrire, l'âme de toutes les fleurs,

et les instants éphémères de tous les chants d'oiseaux.

Fernando Pessoa

 



    Chapelle dans la localité d'Almograve



    La plage d'Almograve













    Je retrouve ces décors saisissants qui m'accompagnent depuis plusieurs jours...




                
    ...et les chemins sablonneux...





    La végétation est assez envahissante et offre de beaux contrastes de verdure...






    La plage de Brejo Largo






    Selfie avec un couple d'américains du Texas


    Double balisage : Sentier des Pêcheurs et Parcours Circulaires

                       
    Un brin de mimosas (Bien tardif et c'est le seul que j'ai trouvé !!)


    Quelques passages aménagés au milieu d'une végétation envahissante...











    L'embouchure du fleuve Mira


    De l'autre côté du fleuve, Vila Nova de Milfontes





    Le débarcadère pour prendre le bateau qui évite le détour par le pont de Vila Nova...

       
    La traversée...



    Vila Nova de Milfontes






    L'embouchure du fleuve où je me suis baigné... (Plage fluviale das Furnas)





    Petite église à Vila Nova de Milfontes
     


    10ème étape - Almograve > Vila Nova de Milfontes (Quelque peu difficile)
    Distance : 15,5 km - Dénivelé + 150 m -- Dénivelé - 130 m


    Je quitte l'hébergement à 7h.
    Je sors de la localité et je prends un petit sentier qui m'amène sur une plage en contournant un plan d'eau.
    Petite grimpée pour arriver sur les hauteurs, mais cette fois je ne domine l'océan que d'une dizaine de mètres.
    Je passe à travers des buissons et des arbustes dont des mimosas à longue feuille, comme j'ai pu les identifier.
    Ensuite c'est un long cheminement sur un sentier sablonneux, au milieu de la lande, entouré des griffes de sorcière.
    Du sable et encore du sable, aujourd'hui on est servi...

    Il y a aussi plusieurs passages de massifs où la végétation est très resserrée et oblige à se courber, voir même
    marcher à 4 pattes.... J'ai dû enlever mon parapluie-parasol du sac et le tenir à la main car il faisait obstacle.
    Á chaque fois, il se prenait dans les branchages.

    Je rencontre un couple d'américains qui vient du Texas. Nous faisons ensemble un selfie comme d'habitude...
    Plus loin, j'arrive à un espace découvert. Il y a des cultures sur le plateau. 
    Et je retrouve le chemin sablonneux qui rend difficile la marche.

    Enfin j'aperçois au loin Vila Nova de Milfontes et là le chemin devient plus praticable.
    J'arrive à une plage où il y a un bar-cafétéria. Je m'arrête pour manger une salade et boire un coca.
    Encore quelques centaines de mètres et j'arrive à un petit débarcadère qui permet de prendre un bateau
    pour traverser le fleuve Mira.
    Cela fait gagner deux, trois kilomètres et ainsi j'ai du temps pour aller me baigner dans l'embouchure
    de ce fleuve à 300 m de l'océan. C'est marée montante et on sent bien le courant qui va vers l'amont du fleuve.

    Je ne suis pas loin de mon hébergement où j'arrive vers 15h.
    Je suis bien accueilli dans cet espace bien agencé et très agréable. Je suis dans un petit dortoir de 4 lits.
    Il y a un jacuzzi et le dîner ainsi que le petit déjeuner sont servis sur place...
     

 


Hébergement à Vila Nova de Milfontes
Mute Hostel Milfontes - 9 Rua dos Carris
Bien agencé, très fonctionnel.
Dîner et Petit-Déjeuner sur place
4 coquilles


 

 

 



Mute Hostel Milfontes 

 


    Le Gardeur de troupeaux  (Extrait)


    Entre chien et loup, penché à la fenêtre,
    Et sachant du coin des yeux' qu'il y a des champs par devant,
    Je lis à me brûler les yeux
    Le Livre de Cesàrio Verde.
    Quelle peine il me fait.

    C'était un campagnard
    Qui marchait, prisonnier en liberté à travers la ville.
    Mais la façon dont il regardait les maisons,
    Et la façon dont il faisait attention aux rues,
    Et la manière dont il considérait les gens,
    Sont typiques d'un homme qui regarde les arbres,
    Et baisse les yeux le long de la route où il va cheminant
    Et portant son attention sur les fleurs qui sont dans les champs.

    Voilà pourquoi il avait cette grande tristesse
    Dont il n'a jamais dit en clair qu'elle était sienne,
    Mais il marchait dans la ville comme qui ne marche pas à la campagne
    Et triste comme d'aplatir des fleurs à l'intérieur des livres
    Et de mettre des plantes dans des pots.


    Fernando Pessoa
     

 

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