La Rota Vicentina
Le Sentier des Pêcheurs
Odeceixe > Zambujeira do Mar- 18,5 km

Jeudi 5 Septembre 2024

8ème étape

 

J'ai découvert, quand elle est venue à me manquer que l'affection

m'était nécessaire et que, comme l'air, on la respire sans la sentir.


Fernando Pessoa

 



    Des fresques peintes sur les murs...


    ...En quittant Odeceixe...


    Le village d'Azenha do Mar


    De belles plantations... Difficile de voir ce que c'est...


    Passage sur la hauteur au milieu des pins...


    ...Et je retrouve le bord de l'océan...



    Quelques magnifiques panoramas...














    Je rencontre un couple de français qui sillonne la région en Camping-Car







    Encore de quoi s'émerveiller !





    Petit port de pêche


    Quelques passages sur des passerelles en bois...








    Selfie avec 2 jeunes italiennes qui vont vers le sud...


    Rencontre d'un italien un peu plus jeune que moi...



    À couper le souffle !...





    On dirait une plantation de cresson...


    Longue piste qui mène à la propriété qui appartenait à Amália Rodrigues





    Passages ombragés...


    Retour au bord des falaises...


    Sentier sablonneux...





    Les Griffes de Sorcière...


    Une petite plage sauvage...






    Chemin sablonneux... 
    Parfois il faut se frayer un passage entre les arbustes !...







    J'arrive en vue de Zambujeira...





    Les escaliers qui mènent à la plage de Alteirinhos proche de Zambujeira
     

   ZAMBUJEIRA DO MAR    


    8ème étape - Odeceixe > Zambujeira do Mar (Difficile)
    Distance : 18,5 km - Dénivelé + 300 m -- Dénivelé - 300 m


    Je suis sur le chemin à 7h30. Je fais un détour pour traverser le fleuve par le seul pont qui existe à cet endroit.
    Je me retrouve sur la berge opposée par rapport au chemin que j'ai fait hier pour arriver à Odeceixe.
    Je suis une petite route avec sur ma gauche le fleuve et sur ma droite des collines boisées.
    Après 3 km, j'arrive à la grande plage d'Odexeice et là je vais prendre un sentier qui va m'amener sur les hauteurs.
    Je passe au milieu d'une belle végétation avec des arbustes et des griffes de sorcière, plantes grasses qu'on trouve
    aussi sur nos côtes varoises. Ces griffes de sorcière que j'ai mentionnées, on peut en trouver tout le long du parcours.
    C'est une plante invasive qui menace parfois la flore du littoral.


    Sur le plateau qui s'étend côté collines, il y a une grande plantation de ce que j'ai pu identifier comme des patates
    douces... Et j'arrive de nouveau au bord des falaises accompagné par le grondement de l'océan.
    Je retrouve le cheminement sur cette lande qui domine l'océan et c'est vraiment à couper le souffle !
    Je ne me lasse pas de contempler la beauté de cet océan qui vient se jeter sur les falaises déchiquetées.
    Après quelque temps, je m'éloigne à nouveau de la côte pour retrouver ce vaste plateau cultivé...

    Je rencontre un couple de français qui sillonne en camping-car la région, couple que j'avais rencontré
    il y a quelques jours, et qui fait quelques randos en boucle. On discute un moment...
    Puis je repars en suivant un sentier sablonneux le long des falaises, pendant un long moment, avant d'arriver
    par un sentier assez raide à un petit port de pêche. Ensuite par une suite d'escaliers en bois je monte au village,
    Azenha do Mar, où je m'arrête dans un bar pour boire un Coca.

    Je sors de cette localité pour reprendre un chemin sablonneux le long des falaises. Je rencontre encore plusieurs
    italiennes et un peu plus loin un couple d'italiens plus âgés, les premiers marcheurs d'un certain âge que je rencontre.

    Plus loin le chemin quitte le bord de l'océan pour traverser une immense zone agricole avec des champs à perte
    de vue... Il y a un champ où j'ai cru reconnaître du cresson et d'autres champs labourés et également d'immenses
    serres dans lesquelles on doit cultiver des légumes et des fruits.
    Ensuite je prends un chemin bien ombragé à l'ombre de tamaris pour arriver de nouveau au bord de la falaise.

    À partir de là, le chemin devient de plus en plus difficile.
    La végétation est très dense, par moment il faut se courber ou même se mettre à quatre pattes pour passer.
    Il y a des petits ruisseaux qui arrivent sur le chemin et qui font de la boue, sans parler des petits dénivelés
    très raides. Un moment je perds le balisage et je me retrouve au milieu des dunes à tourner en rond...
    Heureusement avec mon application mappy.cz, je peux repérer où je suis par rapport à l'itinéraire
    que je retrouve un peu plus loin...

    J'arrive sur la plage de Alteirinhos où se trouve un bar. J'en profite pour faire une pause et boire un verre.
    Ensuite j'emprunte une série d'escaliers en bois pour remonter sur les falaises et un peu plus loin, redescente pour
    arriver à la plage de Zambujeira et le dernier effort pour remonter dans cette localité qui est le terme de mon étape..
    .
     

 


Hébergement à Zambujeira do Mar
Hostel Nature - Rua 25 de Abril, 9
Petit dortoir de 4 lits.
C'est bien situé et bien agencé avec cuisine et salon.
3 coquilles



 

 

 


    Passage des heures  (Extrait)

    On a chassé le bouffon du palais à coups de fouets, sans raison,
    on a fait lever le mendiant de la marche où il était tombé.
    On a battu l’enfant abandonné, on lui a arraché le pain des mains.
    Oh, douleur immense du monde, où l’action se dérobe…
    Si décadent, si décadent, si décadent…
    Je ne suis bien que lorsque j’entends de la musique – et encore…
    Jardins du dix-huitième siècle avant 89
    où êtes-vous, moi qui n’importe comment voudrais pleurer ?
    Tel un baume qui ne réconforte que par l’idée que c’est un baume,
    Le soir d’aujourd’hui et de tous les jours, peu à peu, monotone, tombe.

    On a allumé les lumières, la nuit tombe, la vie se métamorphose,
    N’importe comment, il faut continuer à vivre.
    Mon âme brûle comme si c’était une main, physiquement.
    Je me cogne à tous les passants sur le chemin.
    Ma propriété de campagne,
    dire qu’il est entre toi et moi moins qu’un train, qu’une diligence
    et que la décision de partir
    si bien que je reste sur place, je reste…
    Je suis celui qui veut toujours partir
    et qui toujours reste, toujours reste, toujours reste –
    jusqu’à la mort physique il reste, même s’il part, il reste, reste, reste…


    Fernando Pessoa
     

 

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