La Via Arverna
Careizac (Ytrac) > Laroquebrou  -  20 km
17ème étape - Mercredi 10 Septembre 2025

 

Jamais les rancœurs ne seront apaisées par l’hostilité...
Ce n’est qu’en s’abstenant de toute hostilité que les rancœurs seront apaisées...

Ne parle à personne avec violence car on pourrait te répondre de même...
Ceux que tes paroles ont blessés peuvent te blesser à leur tour...


Siddharta Gautama "Le Bouddha"





L'enchantement de ce début d'étape...

               



Les verts pâturages






Comme chaque matin je retrouve mes compagnes de chemin...









J'ai de la compagnie...

            


           


               



Bisou du matin...


Un vieux chemin bordé de murets...


Moulin de Viescamp


Château de Viescamp



Quelques belles vues au loin sur les monts du Cantal...







                                                            


               
Quelques beaux passages en forêt...





 La rivière La Cère
 

Laroquebrou


    Étape de Careizac (Ytrac) à Laroquebrou - 20 km avec de légers dénivelés

    Après le petit-déjeuner je quitte mes hôtes, Muriel et Pascal, à 8h15. Je suis une petite route jusqu'à une grande ferme
    et ensuite je traverse des pâturages en suivant un joli chemin qui devient un sentier qui s'enfonce doucement dans la
    forêt. Le temps est magnifique, un beau ciel bleu et même déjà à cette heure matinale il commence à faire une bonne
    température. Une fois entré dans la forêt, j'ai quelques hésitations pour trouver le bon chemin.
    Après une bonne grimpée, j'arrive sur un joli chemin au milieu des pâturages.

    Ensuite je prends une petite route que je vais suivre un moment, qui passe au milieu des fermes et des résidences
    et qui traverse plusieurs hameaux. Puis c'est à nouveau un chemin agricole qui passe au milieu de grandes étendues
    de pâturages où les vaches paissent paisiblement... 
    J'arrive de nouveau sur une petite route qui s'enfonce au milieu d'une belle forêt que je vais suivre pendant un moment
    et qui va traverser plusieurs hameaux...
    Je passe au dessus de la rivière l'Authre, et un peu plus loin je bifurque sur une autre petite route qui descend vers le
    moulin de Viescamp. Je remonte ensuite par un agréable chemin et j'arrive à un point haut où se trouve le hameau
    de Frescaldie. Il y a des chaises sur la "Place des Jardiniers". Je profite de cet endroit pour faire une pause.

    Ensuite je croise un habitant de ce hameau avec lequel j'ai un petit échange et je peux admirer de loin le Château de
    Viescamp. J'arrive sur un plateau d'où l'on a une belle vue au loin sur les monts du Cantal. Ensuite je retrouve une
    petite route au niveau du hameau de Lagarrigue, petite route que je vais suivre pendant un moment.

    J'arrive au premier village de cette étape Calvanhac-Le Cassan que je ne traverse pas, l'itinéraire passant un peu plus
    haut. J'arrive à un passage à niveau et je prends un chemin qui suit la voie ferrée puis s'en écarte pour à nouveau passer
    au milieu de beaux pâturages et qui rejoint une petite route pour aller vers Lestrade et Saint-Étienne-Cantalès. 
    En contrebas, il y a un grand lac de barrage. À nouveau un chemin qui descend dans une belle forêt de hêtres. 
    Moment très agréable du chemin, cette descente tranquille au milieu de la forêt...

    Et c'est l'arrivée en vue de Laroquebrou. Je me connecte sur Maps pour aller directement à mon hébergement.
    C'est un petit studio situé sur les hauteurs de la cité.
     

   

    Hébergement dans un studio loué sur Booking
    J'apprécie le chauffage pour faire sécher mon linge
    Dîner sur place avec des produits achetés
    au Magasin Utile
    4 coquilles



La rivière La Cère

 


L’amour brisé - La Blessure des Mots

Mon îlot de feu clair, mon nid, mon amoureuse,
Depuis quand n'ai-je plus dans ton riche cou blanc
Enseveli ma tête orpheline et fiévreuse
Et d'un bien sans égal épousé tout l'élan ?

L'hiver a déjà mis son lourd sanglot de givre ;
Les violons brisés ont suspendu leurs voix ;
Sur la glace, je vais toujours comme un homme ivre,
Déchiré par les yeux que sans fin je revois.

Où cours-tu donc, lascive, avec ta bouche fière
Où je cueillais, hier, le sel de ton baiser ?
Hier, non, mais plutôt bien des mois en arrière,
Car le temps n'est pour moi qu'un poignard aiguisé.

Mon Dieu ! puis-je souffrir qu'à jamais tu deviennes
Cette belle inconnue à qui je disais « nous » ?
Puis-je abandonner là nos étreintes anciennes
Et piétiner les fleurs encombrant tes genoux ?

Mon supplice, ma faux, ma louve dévoreuse,
Oh ! pardon, j'ai trop mal, j'ai trop mal en ce jour.
Dans ma poitrine folle, une blessure creuse
La tombe où saigneront mille bouquets d'amour.


Thierry Cabot
 


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