La Via Arverna
Mailhat > Auzon -  17,5 km
6ème étape - Samedi 30 Août 2025

Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire à sa dignité d'homme
d'obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l'asservir.

Gandhi

Rencontre matinale...









Un beau cheminement au milieu de ces plans d'eau...





Un banc qui invite à une pause bien agréable...

                                  
Je change de département...



Église Saint-Mary de Vézézoux




                                  


                   



On pourrait croire que j'arrive chez moi !


La Rue Longue où se trouve la Maison des Pèlerins...

             

Collégiale Saint-Laurent d'Auzon








La chaire de la collégiale

                                        


                                                                            





                                 
Vierge à l'enfant                                                             Saint Verny
Saint Verny, appelé aussi Vernier, est, comme saint Vincent, un saint patron des vignerons. 
Il est honoré dans le centre de la France, notamment dans le vignoble des Côtes-d'Auvergne.

  
Quelques détails de chapiteaux

                                

Étape de Mailhat à Auzon - 17,5 kilomètres avec quelques dénivelés...

J'ai quitté mon hôtesse un peu tardivement vers 9h, mais nous avions plaisir à échanger et c'est cela aussi la merveille
du chemin, les rencontres et ces bons temps d'échanges...

Les premiers kilomètres sur un plateau rayonnant de lumière avec pour horizon les montagnes environnantes.
C'était un départ joyeux sous un beau ciel bleu... Je descends ensuite dans la vallée et j'arrive à la première localité
Auzat-la-Combelle.

Là, je rencontre une femme qui marche avec son chien. Elle me demande quel itinéraire je vais suivre et quand je lui
montre mon itinéraire, elle me conseille un autre itinéraire passant par les Étangs du Grand Bleu le long de la rivière
l'Allier. Elle me propose de la suivre ce que j'accepte volontiers. Donc nous marchons ensemble pendant un petit
moment et quand elle s'arrête pour faire demi-tour, elle m'indique le chemin à suivre pour continuer vers Jumeaux.
Malgré le détour, je ne regrette pas d'avoir pris cet itinéraire, car j'ai traversé une belle forêt avec de nombreux étangs
et ensuite j'ai continué  le long de la rivière l'Allier.

Je fais une bonne pause au bord de cette rivière sur un banc qui était le bienvenu. Un peu de repos pour boire et
grignoter quelques biscuits. Arrivent alors deux pêcheurs qui venaient avec une petite fille pêcher le brochet. 
Et toujours sous un beau ciel bleu je reprends le chemin pour aller jusqu'à Jumeaux. 

Dans cette localité je tourne un peu, avant de prendre un itinéraire différent de l'Arverna et je continue pendant
4 kilomètres le long d'une départementale où il y a peu de voitures qui circulent. 
Je passe par une petite localité Vézézoux où je visite une jolie église du 12ème siècle. 
Je prends ensuite un chemin qui me fait redescendre sur la route et après 2 kilomètres j'arrive à Auzon, terme de
mon étape. Je suis maintenant passé du département du Puy-de-Dôme à celui de la Haute-Loire. 

Pour la petite histoire, ce village n'est pas celui de notre famille. Le village d'Auzon où nous avions le château familial
se situe dans le département du Gard. Y-a-t-il un lien entre ces 2 villages, je ne sais pas. 

Je suis bien accueilli par mon hôte Dominique avec lequel je vais visiter la Collégiale Saint-Laurent, 
collégiale bénédictine d'architecture romane que vous pouvez découvrir sur les photos.

Je suis bien installé dans une "Maison de Pèlerins" où mon hôte accueille les pèlerins de la Via Arverna
et à l'heure du dîner, il arrive avec le repas que nous prenons ensemble...
 

Hébergement chez Dominique Tosoni
Maison des Pèlerins - 16 Rue Longue
Draps et serviettes
Demi-Pension - Donativo
C'est bien installé et tranquille
5 coquilles

Hymne à la beauté

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds

Charles Baudelaire
 

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