Dimanche 4 Septembre 2011 : Lourdes



Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent pas.
Alors il faut prendre son courage à deux mains.
Et s'adresser directement à celle qui est au-dessus de tout.
Être hardi. Une fois.
S'adresser hardiment à celle qui est infiniment belle.
Parce qu'aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler de l'autorité d'une mère.
S'adresser hardiment à celle qui est infiniment pure.
Parce qu'aussi elle est infiniment douce.
[...]
À celle qui est infiniment riche.
Parce qu'aussi elle est infiniment pauvre.
À celle qui est infiniment haute.
Parce qu'aussi elle est infiniment descendante.
À celle qui est infiniment grande.
Parce qu'aussi elle est infiniment petite.
Infiniment humble.
Une jeune mère.
À celle qui est infiniment jeune.
Parce qu'aussi elle est infiniment mère.
[...]
À celle qui est infiniment joyeuse.
Parce qu'aussi elle est infiniment douloureuse.
[...]
À celle qui est infiniment touchante.
Parce qu'aussi elle est infiniment touchée.
À celle qui est toute Grandeur et toute Foi.
Parce qu'aussi elle est toute Charité.
[...]
À celle qui est Marie.
Parce qu'elle est pleine de grâce.
À celle qui est pleine de grâce.
Parce qu'elle est avec nous.
À celle qui est avec nous.
Parce que le Seigneur est avec elle.


Charles Péguy
(Le Porche du Mystère de la Deuxième Vertu, extraits.)

 






J'assiste à la messe internationale à la Basilique Saint Pie X.





L'esplanade devant la Basilique de l'Immaculée Conception.


La partie haute de la Basilique.





Vue du Sanctuaire depuis un pont sur le Gave de Pau.


La grotte où est apparue la Vierge Marie à Bernadette Soubirous.


Une fillette d'une famille péruvienne touchant les parois de la Grotte.


Notre hôte Jean-Louis Doux entouré de Sylvaine et Marcel hospitaliers bénévoles.


Le dîner nous réunit, pèlerins et hospitaliers dans une ambiance fraternelle.

 

Hébergement à la Halte Saint-Jacques
Accueil chez Jean-Louis Doux "La Ruche"
21a Rue de Pau - Lourdes (Tél. 05.62.97.98.21  - 06.24.99.01.21)

C'est un beau gîte, bien équipé et l'accueil est vraiment dans l'esprit jacquaire
Dîner et Petit-Déjeuner servis sur place

5 Coquilles


 


La Vierge à midi

Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.

Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.

Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête
Midi !
Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.

Ne rien dire, regarder votre visage,
Laisser le coeur chanter dans son propre langage,

Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le coeur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.

Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la Grâce enfin restituée,

La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.

Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,
Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.

Parce que vous êtes la femme, l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée,
Dont le regard trouve le coeur tout-à-coup et fait jaillir les larmes accumulées,

Parce que vous m’avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France,
Parce qu’elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense,

Parce qu’à l’heure où tout craquait, c’est alors que vous êtes intervenue,
Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus,

Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,

Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie, 
simplement parce que vous existez,

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

Paul CLAUDEL
 



 

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