Lundi 17 Août 2020 - Les Sétoux > Montfaucon-en-Velay
17,5 km

 


    Être UN


    La première étape vers la félicité est d’être UN.
    Etre UN, c’est être dans la félicité, être plusieurs, c’est être en enfer.
    Donc, quelle que soit la réalité vécue, acceptez-la. Vous ne pouvez rien faire en la niant.  
    En la niant, vous créez le problème et le problème devient plus complexe ; il était simple.

    Une chose fondamentale à se rappeler :
    seule la communion avec la souffrance psychologique ouvre la porte de la libération
    et de la transcendance – seule la communion avec la souffrance psychologique.
    Tout ce qui est douloureux doit être accepté : un dialogue doit être créé avec lui.
    C’est vous, il n’y a aucun autre moyen d’aller au-delà, le seul moyen est de l’absorber.

    Et ceci a un potentiel énorme. La colère est de l’énergie, la peur est de l’énergie, ainsi que la lâcheté.
    Tout ce qui vous arrive possède une grande inertie, une grande quantité d’énergie est cachée à l’intérieur.
    Une fois que vous l’avez acceptée, cette énergie devient vôtre.
    Vous devenez plus fort, vous devenez plus large, vous commencez à devenir plus spacieux.
    Alors, votre monde intérieur devient plus grand.

    Seul un laisser être permissif ou une acceptation complète marque sa fin.
    La souffrance psychologique finit uniquement lorsqu’on l’accepte dans sa totalité.
    La souffrance psychologique n’existe pas simplement à cause de la présence
    d’un stimulus ou d’une réalité nommée “ douloureuse ”.
    La souffrance est plutôt produite par l’interprétation des faits
    ou de la réalité qui produit la tendance à éviter ou à résister aux faits.

    Essayez de comprendre cela : la souffrance psychologique est votre propre création.
    La lâcheté n’est pas douloureuse – simplement votre idée que la lâcheté est mauvaise,
    votre interprétation qu’elle ne devrait pas être là.

    Ce n’est que quand le mental recule devant un fait ou une réalité qu’il y a souffrance.
    Vous reculez devant les faits de la lâcheté, de la peur, de la colère et de la tristesse.
    Ne reculez pas. Reculer devant un fait crée de la souffrance.
    La souffrance psychologique fait partie, est un morceau, du processus de fuite et de résistance.
    La souffrance n’est inhérente à aucun ressenti,
    mais s’élève uniquement après que l’intention de le rejeter est apparue.
    Au moment où vous décidez de rejeter quelque chose, la souffrance apparaît.

    Ce qui est, quel qu’il soit, est, que vous l’acceptiez ou pas.
    Votre acceptation ou rejet n’y change rien. Ce qui est, est.
    Si vous l’acceptez, vous avez de la joie qui apparaît en vous, si vous le rejetez, vous avez de la souffrance.
    Mais la réalité reste la même. Vous pouvez avoir de la souffrance, de la souffrance psychologique :
    c’est votre création parce que vous n’étiez pas capable d’accepter et d’absorber quelque chose qui survenait.
    Vous avez rejeté la vérité ; en  la rejetant, vous êtes devenu un prisonnier.
    La vérité libère, mais vous la rejetez. C’est pourquoi vous avez des chaînes.
    Rejetez la vérité et vous resterez de plus en plus prisonniers.

    La vérité reste ; cela n’y change rien que vous la rejetiez ou l’acceptiez.
    Cela ne change pas les faits, cela change votre réalité psychologique.
    Et il y a deux possibilités : soit la souffrance, soit la joie, soit  la maladie, soit la santé.
    Si vous la rejetez, il y aura maladie, inconfort, parce que vous arrachez un morceau de votre être ;
    cela laissera des blessures et des cicatrices en vous.
    Si vous acceptez, il y aura de la célébration, de la santé et de la complétude.


    Osho Rajneesh

 



Le ciel est menaçant mais c'est juste un effet pour faire de beaux contrastes de couleur....


Un beau passage en forêt...



Les champs recouverts de brume...






Lavoir ou plutôt abreuvoir dans le hameau de Lhermet


Pont de pierre qui franchit le ruisseau de Clavas


Immenses sapins très hauts aux troncs rectilignes...






La brume persiste dans les vallons...









Le soleil a gagné la partie et la brume a disparue...



Les beaux alignements de prairies...






Les dénivelés s'enchaînent...





De nouveau dans la forêt...





Curieuse !

                            
Chapelle Notre-Dame de Montfaucon


Eglise Saint-Pierre de Montfaucon



Peintures Flamandes à Montfaucon
 

Montfaucon-en-Velay


    Étape de 17,5 km -  Les Sétoux, Coirolles, Montfaucon-en-Velay.

    Aujourd'hui, ce sont les montagnes russes du Velay. Départ à 1142 m pour descendre à 1025 m, puis 875 m, puis 980 m
    puis 905 m, puis 1000 m, puis 870 m, puis 954 m et pour terminer 920 m, en passant par une succession de bosses...
    C'est un bel itinéraire entre pâturages, terres cultivées et forêts de sapins où l'on pourrait s'attendre à quelque apparition
    de lutins, gnomes et autres élémentaux... La brume qui entoure les monts alentour et descend jusque dans les vallées
    contribue à suggérer un monde parallèle habité par les esprits de la forêt...

    Petit à petit, le soleil dissipe la brume et la fraîcheur du matin...
    Les descentes au fond des vallons sont assez raides ce qui oblige à marcher avec vigilance !
    Je fais une pause agréable au bord d'une rivière ou plutôt un ruisseau (Ruisseau St Julien).
    Comme l'étape est courte, je prends mon temps, je mange un peu de saucisson, je m'allonge, je médite...

    Encore quelques passages en forêt où j'admire ces beaux sapins avec des troncs rectilignes qui s'élancent vers le ciel.
    D'autres passages plus à découvert au milieu de ces vertes prairies caractéristiques de cette région du Velay.

    Il n'y a pas de localité au cours de cette étape, seulement 2-3 hameaux...
    De loin, j'aperçois Montfaucon-en-Velay où je vais arriver vers 13 h après avoir suivi un sentier qui coupe plusieurs fois
    la route. Je vais directement à l'Hôtel-Restaurant des Platanes qui est un relais St Jacques où j'ai réservé mon hébergement.
    Quand j'arrive, il y a du monde dans le parc qui déjeune, je me laisse tenter et je m'installe pour un repas léger,
    car d'habitude, sur les chemins, je ne prends que le dîner.

    La patronne très accueillante m'emmène ensuite dans mon logement situé dans une petite maison où je dispose
    de tout l'étage...Comme il est tôt, après la douche, je prends un bon temps de repos...
    L'après-midi, je visite cette petite ville où les édifices principaux sont l'Église St Pierre et  la Chapelle Notre-Dame
    dans laquel une messe est célébrée et où l'on peut admirer une collection de tableaux flamands du 16ème siècle.
    Le soir, je vais dîner dans le parc sous de grands arbres avec les rayons du soleil couchant qui donnent un caractère
    magique à cette soirée...
     

 

Hébergement à l'Hôtel-Restaurant Les Platanes
Relais Saint-Jacques - Tél. 06 18 35 41 71 - 04 71 59 92 44
Demi-Pension 48 €
Hebergement confortable - Je dispose d'un appartement
dans une petite maison à côté de l'hôtel
4 coquilles

 

 


    Je sens m'emplir le doux regret de toi.
    Toi mon ami, et toi mon frère,
    Mon cœur se gonfle à la pensée de toi
    Je veux glisser ma bouche dans la tienne,
    Comme une fois,
    Baiser tes dents dans leur chaude caverne
    Et saluer ta langue avec la mienne.
    Corps généreux à tenir dans mes bras.
    Bouche à sceller doucement de ma bouche
    Chair à fouler, si tendre et pleine.
    Ah, contenir ta chair secrète,
    Ta douce chair, sœur de ma main.
    Comme une coupe un fruit divin,
    et te bénir pour cette fête!


    .........

    Que tu es beau sous mon regard
    Toi mon jardin de roses
    Que tu es beau ce soir garçon qui me méprises
    Dans ce théâtre obscur
    Si près de moi - si loin de moi
    Mes yeux avidement surveillent la ligne
    De ton front nu leur précieuse joie
    D'eux-mêmes si je les détourne ils s'en reviennent
    Dans cette nuit rayonnante de toi
    Pour mendier la possession douce
    La source amère et la folle secousse
    Et ce terrible luxe
    Et ce festin de roi.

    Simone Auguste
     

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