Dimanche 16 Août 2020 - St Julien Molin-Molette > Les Sétoux
25 km

 


    Est-ce que la conscience à une plus grande valeur que l’amour?

    Vous demandez:
    "Est-ce que la conscience à une plus grande valeur que l’amour? "
    Il n’y à rien de plus haut autant qu’il n’y à rien de plus bas.
    En fait, il n’y a pas là deux valeurs du tout.
    Ceux-ci sont deux chemins qui lient la vallée au sommet.
    Un des chemins est celui de la conscience, de la méditation :
    Le chemin du Zen celui dont nous avons parlé ces jours-ci.
    L’autre chemin est celui de l’amour, le chemin des adeptes, des bhaktas, des Sufis.
    Ces deux chemins sont séparés quand vous débutez le voyage; vous avez à choisir.
    N’importe lequel que vous choisissiez vous amènera au même sommet.
    Plus vous vous approchez du sommet, plus vous serez surpris :
    Les voyageurs de l’autre chemin se rapprocheront de vous.
    Lentement mais sûrement, les chemins commenceront à s’unir ensemble.
    Quand vous aurez atteint l’ultime, ils ne seront qu’un.


    Osho Rajneesh

 




L'archange Saint-Michel






L'ombre et la lumière...





La vue depuis le col du Blanchet  (673 m)...






Rencontre avec Alexandra et Philippe, venant de Saint-Jean-Pied-de-Port, en chemin vers Assise...






Eglise de Bourg-Argental


Portail classé aux monuments historiques depuis 1840


Une vue verdoyante du Parc Naturel Régional du Pilat que le chemin traverse dans sa partie sud...





Le chemin emprunte sur 6 km l'ancienne voie ferrée Firminy-Annonay...


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L'ancienne gare de Saint-Sauveur-en-Rue...


Le village de Saint-Sauveur-en-Rue

Un peu plus loin, j'arrive à la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée...



J'entre dans la
Forêt de Taillard que je vais traverser jusqu'aux Sétoux...






Heureusement la balisage est parfait !


Il s'est mis à pleuvoir...Je suis bien abrité...

Les Sétoux (Commune de Riotord)
Département de Haute-Loire
Altitude 1142 m

 
La fontaine Saint-Jacques à l'entrée de la chapelle du village...




                                   
Statues de Saint-Jacques
A gauche près de la chapelle - A droite devant le gîte des Pèlerins



J'aurai droit au coucher du soleil à de magnifiques contrastes avec en apothéose ce bel arc-en-ciel



 

 


    Étape de 25 km - St Julien Molin Molette, Bourg-Argental, Saint-Sauveur-en-Rue, Les Sétoux. 
    1000m de dénivelé positif

    Je quitte le camping Val du Ternay encore endormi à 6h30. Je sors de la localité par la Montée des Anges,
    jusqu'à un Calvaire et je poursuis l'ascension au milieu des prés jusqu'au col du Banchet situé à 673 m.
    Ensuite je prends une descente caillouteuse sur laquelle il n'est pas facile de marcher...
    Il commence à pleuvoir, j'installe mon parapluie...
    Et c'est à ce moment là que je croise un couple Alexandra et Philippe qui viennent de Saint-Jean-Pied-de-Port
    par le Chemin du Puy et se dirigent vers Assise.
    On échange une quinzaine de minutes, le temps suffisant de créer un lien pour désirer rester en contact...
    On se prend en photo et je note leur blog pour pouvoir communiquer par la suite...

    J'arrive un peu après à
    Bourg-Argental, un gros bourg de 3000 habitants.
    Je visite l'église Saint-André qui a conservé un beau portail datant du 12ème siècle.
    Je fais la queue pendant 20 minutes pour acheter une baguette et des viennoiseries dans une boulangerie (On y entre un par un, masqués !) et je vais ensuite dans un café boire un grand crème, histoire de prendre
    un petit déjeuner que je n'ai pas pu avoir au départ de l'étape.

    Après avoir retrouvé le balisage à la sortie de la localité, je prends un chemin en montée assez raide qui se transforme
    en une piste forestière qui continue en pente douce avec un sol recouvert d'aiguilles de pins et bordée de fougères
    et de myrtilliers. Il fait frais et le soleil est timide dans cet environnement qu'un vent léger balaie agréablement !
    J'arrive alors sur une large piste goudronnée qui est une ancienne voie ferrée qui monte légèrement et qui suit
    la topographie de la montagne en faisant de larges courbes, ce qui n'est pas le plus court chemin pour aller
    d'un point à un autre... C'était autrefois une ligne qui reliait le Rhône à la Loire !
    On voit encore les ouvrages d'art comme les ponts, les tunnels et un long viaduc...
    Et même l'ancienne gare de
    Saint-Sauveur-en-Rue
    , village sur lequel j'ai de belles perspectives.
    Je
    peux aussi contempler au long de ce cheminement la partie sud du Massif du Pilat, massif montagneux
    sur les contreforts du Massif Central qui culmine au crêt de la Perdrix à 1 431 mètres d'altitude.


    J'arrive à la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée à une altitude de 1062m.
    Je fais une pause et alors que mon sac est ouvert, que je suis déchaussé et en train de manger saucisson et fromage,
    la pluie se met à tomber... Vite, je remballe tout, j'installe de nouveau mon parapluie, je remets mes chaussures
    et je vais traverser la forêt de Taillard sous un orage avec par moments de belles averses...

    Mais le parapluie me protège bien et j'arrive au village des Sétoux presque pas mouillé... Enfin.. Pas trop...
    Il y a dans ce village un grand gîte où sont déjà installés 2 pèlerins.
    Le soir, Monique mon hôtesse me prépare un bon dîner avec apéritif et quelques verres de vin rouge,
    de quoi me requinquer après une longue étape et des dénivelés assez prononcés...

     

 

Hébergement au Gîte d'étape "Le Combalou"
Monique Poulenard - 06 29 45 00 47
43220 Les Sétoux (Commune de Riotord)
Demi-Pension - 38 €
Grand gîte avec petits dortoirs, salle à manger et cuisine
En prévenant à l'avance on peut se faire servir le dîner
Petit-déjeuner en libre-service
4 coquilles

 



Le gîte pèlerins "Le Combalou"
à la sortie du village

 


    L'Iris sauvage

    Au bout de ma douleur
    il y avait une porte.
    Écoute-moi bien : ce que tu appelles la mort,
    je m'en souviens.
    En haut, des bruits, le bruissement des branches de pin.
    Puis plus rien. Le soleil pâle
    vacilla sur la surface sèche.
    C'est une chose terrible que de survivre
    comme conscience
    enterrée dans la terre sombre.
    Puis ce fut terminé : ce que tu crains, être
    une âme et incapable
    de parler prenant brutalement fin, la terre raide
    pliant un peu. Et ce que je crus être
    des oiseaux sautillant dans les petits arbustes.
    Toi qui ne te souviens pas
    du passage depuis l'autre monde
    je te dis que je pouvais de nouveau parler : tout ce qui
    revient de l'oubli revient
    pour trouver une voix :
    du centre de ma vie surgit

    une grande fontaine, ombres
    bleu foncé sur eau marine azurée.


    Louise Glück
     

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