Vendredi 22 Septembre 2023
Santa Mariña (As Maroñas ) > Olveiroa- 15 km

37ème  étape

 


    “La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse,

    la vieillesse est le temps de la pratiquer.

    Jean-Jacques Rousseau
     

 






                   
Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin...



La Magie de l'aube...








Quelques spécimens d'Hórreos, greniers typiques de la Galice....
"Un"


"Deux"


"Trois et Quatre"

                               
Église du 12ème siècle à Olveiroa  (Paroisse de Santiago)                                        "Cinq"                            



"Six"


"Sept et Huit"


"Neuf"


"Dix"




Olveiroa


    Je quitte la Casa Pepa après le petit-déjeuner vers 8h. Je prends une petite route qui va rejoindre une route plus importante
    que je vais suivre pendant un moment.. En fait pendant presque toute l'étape je vais marcher le long de cette route ce qui
    n'est pas désagréable étant donné l'état des chemins avec la pluie qui est bien tombée ces dernières 24h. C'est la traversée
    d'une Galice agricole avec de grandes fermes où l'on peut apercevoir les vaches dans les étables et des vastes cultures de
    maïs dont certaines ont déjà été moissonnées...

    J'arrive à une bifurcation avec une route alternative qui est balisée et la route directe que je vais suivre...
    J'ai une super belle vue sur la vallée où je peux apercevoir l'Embalse da Fervenza.
    J'entends au loin le bruit des moissonneuses qui coupent le maïs.
    Ensuite l'environnement change un peu. C'est plutôt une lande avec de la bruyère,  des pins et pas d'eucalyptus,
    ce qui change des jours précédents.

    Le cheminement est agréable sur cette petite route où il passe une voiture toutes les 10 minutes...
    Je continue sur cet itinéraire qui passe à nouveau au milieu des champs de maïs. Je longe des grandes exploitations
    et je pense que c'est une région agricole assez riche entre l'élevage et l'exploitation du maïs...

    J'arrive à un bar qui est ouvert, j'hésite à y entrer, mais comme il se met tout d'un coup à pleuvoir, je rentre et je vais prendre
    une tarte de Santiago avec un cafe con leche. J'attends que la pluie cesse. Après 20 minutes, les nuages sont partis, le soleil
    est revenu et donc je continue vers Olveiroa la ville étape de ce jour.
    L'Albergue-Pension Casa Manola est à l'entrée de la localité. J'y ai réservé une chambre et après la douche comme il est tôt,
    je vais déjeuner sur place où est proposé un menu du jour pour 11 euros.
     

 


Hébergement à l'Albergue Pension Casa Manola
Chambre individuelle avec SDB
Déjeuner, dîner et petit-déjeuner sur place

4 coquilles



 



Cimetière de Olveiroa

 


    Madame et Souveraine
    Recueil : Poèmes divers.


    « Madame et souveraine,
    Que mon cœur a de peine... »
    Ainsi disait un enfant chérubin :
    « Madame et souveraine,
    Que mon cœur a de peine... »


    Cette nuit, je ne sais trop pourquoi, ce refrain
    A trotté dans ma tête et m'a laissé tout triste...
    J'ai des torts envers vous... mais de ces torts d'artiste
    Que l'on peut pardonner de la main à la main.
    Je suis un fainéant, bohème journaliste,
    Qui dîne d'un bon mot étalé sur son pain.
    Vieux avant l'âge et plein de rancunes amères,
    Méfiant comme un rat, trompé par trop de gens,
    Ne croyant nullement aux amitiés sincères,
    J'ai mis exprès à bout les nobles sentiments
    Qui vous poussaient, madame, à calmer les tourments
    D'une âme abandonnée au pays des misères.
    Daignez me pardonner cet essai maladroit...
    Vos lettres m'ont prouvé que dans cette bagarre,
    Vous possédiez l'esprit qui marche ferme et droit,
    Vous voulez votre dû, mot grotesque et barbare,
    Que l'on n'accepterait jamais au Tintamare...
    Mais il paraît qu'il faut payer ce que l'on doit.
    Vous aurez donc, madame, et manuscrits et lettres,
    Doucement ficelés dans un calicot vert,
    Car ma plume est gelée aux jours noirs de l'hiver.
    Sans feu dans mon taudis, sans carreaux aux fenêtres,
    Je vais trouver le joint du ciel ou de l'enfer,
    Et j'ai pour l'autre monde enfin bouclé mes guêtres.
    J'ai fait mon épitaphe et prends la liberté
    De vous la dédier dans un sonnet stupide
    Qui s'élance à l'instant du fond d'un cerveau vide...
    Mouvement de coucou par le froid arrêté :
    La misère a rendu ma pensée invalide !

    Gérard de Nerval
     

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