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Chemins sans fin
Même question chaque matin, quand je prends un chemin,
Marcher comme un pèlerin sur des sentiers sans fin !
Le chemin n'est qu'une voie que nos pas ont tracé,
Sans cesse piétiné avec beaucoup de joie.
Les chemins nous aspirent comme un trou noir d'angoisse
Où notre peur croît, sans cesse ils nous attirent.
Redécouvre qui tu es, retrouve une âme d'enfant,
C'est possible en marchant, oubliant le passé.
Dans des sentiers très rudes, on suit ces belles sentes,
Dans ces étranges piésentes où règne les solitudes.
Parfois ce n'est qu'une piste qui deviendra chemin,
Qui sent le jasmin où l’on est jamais triste.
Des chemins empierrés aux doux sentiers herbeux,
Où nous sommes si heureux qui sont nos préférés.
Prendre
un si long chemin, partir, porter une croix,
Possible, si tu y crois, si tel est ton destin !
Chaque pierre des chemins enregistre les passages
De ceux qui deviennent sages, avant que vie prenne Fin !
Gilbert Chabassol (Pèlerin de Compostelle et
poète à ses heures…)
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