La Via Arverna
Cahus > Bretenoux -  17,6 km
20ème étape - Samedi 13 Septembre 2025

 

Ce que l'on pense, on le devient.
Ce que l'on ressent, on l'attire.
Ce que l'on imagine, on le crée.

Siddharta Gautama "Le Bouddha"




Église Saint-Benoît à Cahus





Gagnac-sur-Cère


Avec ses belles demeures à l'architecture traditionnelle...


Et l'église au centre du bourg...








En me retournant, une belle vue sur Gagnac-sur-Cère



J'arrive dans le village de Glanes

                                 
Église Saint-Laurent à Glanes

                                  






Beaucoup de belles prairies le long de cet itinéraire...


J'arrive à Cornac jolie petite cité d'artistes...

           







Cornac village d'artistes

    


                             












De beaux vergers de noyers...







 

Je retrouve la rivière La Cère à l'entrée de Bretenoux






Le cœur historique de Bretenoux





L'Hôtel de Ville









Les attractions foraines


 

Bretenoux


    Étape de Cahus à Bretenoux - 17,6 km avec quelques dénivelés

    Une étape que j'ai particulièrement appréciée de par la douceur des paysages et la beauté des villages traversés.
    Et de plus pas fatigante, ce qui m'allait bien après la grosse fatigue de l'étape d'avant-hier... J'ai passé une bonne nuit
    et quand je me réveille il est presque 7 heures ce qui ne m'était pas arrivé depuis plusieurs jours...

    Après le petit-déjeuner je quitte mes hôtes et ce gîte très agréable situé juste en face de la belle église de Cahus. 
    Pour commencer, je prends une petite route jusqu'à la localité de Gagnac-sur-Cère. Le temps est gris et la température
    agréable. Cheminement tranquille sur cette petite route qui descend doucement le long de la voie ferrée et de la Cère. Gagnac-sur-Cère est un joli village dont plusieurs maisons ont gardé l'architecture traditionelle. Il y a des hôtels et des
    chambres d'hôtes, ce qui laisse à penser que c'est un endroit très touristique.

    Ensuite, je prends le pont qui traverse la Cère et je retrouve l'itinéraire Arverna.
    J'arrive au centre du bourg où je m'arrête sur la terrasse d'une chambre d'hôtes pour boire un coca et faire recharger
    mon smartphone. Je prends ensuite une petite route qui monte à travers la forêt pour arriver à la prochaine localité,
    Glanes où se trouve une jolie église avec un clocher et une tour.
    Là, je fais une pause pour manger le sandwich que j'ai préparé ce matin au Gîte.

    Puis je continue vers Cornac et Bretenoux. J'arrive à Cornac, jolie petite cité d'artistes. On peut voir des œuvres peintes
    sur les murs et des sculptures déposées ici et là...  C'est un village très agréable à traverser. Un habitant du village m'arrête
    pour me donner des tomates de son jardin... Je continue en suivant une petite route, puis un chemin qui passe le long
    d'un grand verger de noyers et plus loin le long d'un champ de maïs et qui arrive finalement sur une autre route à l'entrée
    de Bretenoux. 

    C'est la fête foraine dans cette petite ville et je passe au milieu des manèges et des différentes attractions pour aller au
    camping de la Bourgnatelle où j'ai réservé un mobil-home. Après mon installation et un bon temps de repos, je vais sortir
    dans la bourgade acheter des provisions et passer à la pharmacie acheter la précieuse vaseline qui protège mes pieds des
    ampoules. Je m'attends à une soirée festive étant donné que toute cette petite ville est en fête aujourd'hui !
     

   

    Hébergement  au Camping La Bourgnatelle
    Mobil Home avec chauffage
    Bien situé, près du centre-ville
    3  coquilles


 

À l’Amitié – Extrait

Emporte-moi dans ton délire,
Muse errante aux yeux clignotants,
Qui vaticines et prétends :
« Mon  bout de crayon, c’est ma lyre !
Mais je n’ai plus de papier blanc. »

Tu me diras tes soirs d’ivresse,
Tes nuits de gloire, tes succès,
Villon, Nerval, Rimbaud, Musset,
Et, sous tes grands airs de pauvresse,
Je devinerai la détresse
De ton vieux cœur sombre et blessé.

Tu me raconteras Verlaine,
Son absinthe au petit matin
Dans ce bar des Grands-Augustins
D’où l’on voyait couler la Seine 
Moustache en croc et cheveux teints,
Moréas, fier de son monocle,
Qui pérorait du haut d’un socle,
Pour un chœur d’antiques catins ;
Tu me raconteras Corbière
Tenant la toile, en matelot ;
Et Laforgue, les pieds dans l’eau,
Avec son gibus en arrière,
Son air lunaire et rigolo,
D’un rigolo à la manière
Falote d’un Pierrot falot,
Avant de mourir poitrinaire...

« J’ai passé ma vie à t’attendre ! »
Geignait la Muse, l’air narquois.
Attendre qui, attendre quoi ?
Mais la voix se faisait plus tendre.

Elle disait : « Ô matelots !»
Avec un accent monégasque
Mêlé de rires et de sanglots.

Francis Carco


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