La Via Arverna
Massiac > Ferrières Saint-Mary -  23 km
10ème étape - Mercredi 3 Septembre 2025

Vis comme si tu devais mourir demain.
Apprends comme si tu devais vivre toujours.

 Gandhi

Église Sainte-Foy à Molompize


La Rivière l'Alagnon


Les vaches au petit-déjeuner



Quelques beaux passages en forêt...






Après 3-4 km en montée, j'arrive sur un plateau...





Cela rappelle un peu l'Aubrac...


Ce doit être le petit village de Charmensac





Un hameau où je n'ai rencontré personne, même pas un chien...



Le cheminement est agréable entre les pâturages...





Je profite d'une pause pour faire sécher mon linge sur la clôture électrique...





La vache curieuse, la seule qui s'est déplacée pour venir à ma rencontre...












     









Le village de Ferrières Saint-Mary vu d'en haut...
















Avant d'entamer la descente, je jouis d'un magnifique panorama !



Descente agréable au milieu d'une belle forêt de hêtres !




  
L'église de Ferrières Saint-Mary












 

Étape de Massiac à Ferrières Saint-Mary - 23 km avec un dénivelé+ de 1050 m
(En tenant compte du trajet en voiture, j'ai effectué 13 km avec un dénivelé+ approximatif de 800 m.)

Je prends le petit-déjeuner à 7h avec le Père Thomas dans le presbytère. Ensuite il m'accompagne en voiture jusqu'à
Molompize. En effet, étant donné la distance de cette étape avec un dénivelé positif de plus de 1000 m, j'ai décidé de
raccourcir un peu l'étape afin de ne pas me mettre dans le rouge.

Donc, je commence l'étape à Molompize. Après la traversée de la rivière l'Alagnon et de la voie ferrée, je prends une
piste qui va monter pendant deux ou trois kilomètres au milieu d'une belle forêt assez sauvage. Lorsqu'enfin j'arrive
sur le plateau, c'est un émerveillement devant cette immensité qui s'ouvre à moi. Une vastitude verdoyante parsemée
de quelques arbres et au loin le clocher d'un village. Je passe près d'un hameau, Chalagnac et je continue cette piste
qui devient un chemin campagnard au milieu de cultures et principalement de pâturages. Je suis arrivé à une altitude
de 1000 m. À ce moment-là je fais une pause et je profite d'une clôture électrique pour accrocher mon linge afin de le
faire sécher. Je rappelle qu'après le Puy de Dôme et la Haute-Loire, je suis entré hier dans le département du Cantal.

Après cette pause, je reprends le chemin qui monte encore un peu jusqu'à 1100 m. Il doit y avoir de grosses fermes aux
alentours étant donné que je vois de nombreux troupeaux de vaches qui paissent dans ces beaux pâturages.
Un peu plus loin, j'ai la surprise d'arriver près d'une belle fontaine. Une "Fontaine Mérovingienne" où coule un joli
petit filet d'eau fraîche. Là, je fais à nouveau une petite pause, le temps de remplir ma gourde et de contempler ce bel
endroit qui est à moitié ensoleillé, à moitié ombragé. Il y a un grand bassin et tout au fond, il y a une infractuosité dans
le rocher et ça a été maçonné en arc de cercle. C'est la source qui a été trouvée au 6ème ou 7ème siècle...

Je repars alors pour la dernière partie de cette étape qui va me mener à Ferrières Saint-Mary. Je commence à descendre
par une petite route, puis je traverse un hameau et je continue jusqu'à un autre hameau, Saint-Mary-le-Cros, où se trouve
une jolie petite église, malheureusement fermée. La journée est splendide, un beau ciel bleu et j'entame alors la descente
vers Ferrières Saint-Mary qui est très agréable, en suivant un chemin qui traverse une belle forêt de hêtres et qui descend
progressivement en lacets. Arrivé en bas, je retrouve la voie ferrée et la rivière l'Alagnon que j'ai quittée ce matin.
Il me reste 750 m à faire pour arriver à l'Hôtel des Voyageurs où j'ai réservé une chambre et où je vais prendre un repos
bien mérité... 
 

Hébergement à l'Hôtel des Voyageurs
J'ai la chambre du pèlerin (N°6)
Pour le dîner, on me sert une assiette de charcuterie
avec des fromages et du vin rouge.
3 coquilles

L'arbre est puissant et doux.
Il porte des étoiles.
Un jour, sauvagement, j'ai pris l'arbre en mes bras.
J'ai baisé son feuillage
En prononçant tout bas
Des mots que l'azur seul m'autorise à redire,
Des mots qui n'ont de sens qu'au moment du délire.
Puis, nous nous sommes tus, longuement, tous les deux,
Et j'ai senti sous moi trembler le corps d'un dieu.

Armand Bernier

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