Mercredi 29 Août 2012 :  Sorges > Périgueux - 24 km

 


    L'homme et la mer

    Homme libre, toujours tu chériras la mer!
    La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame
    Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

    Tu te plais a plonger au sein de ton image;
    Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets;
    Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
    O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

    Et cependant voilà des siècles innombrables
    Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
    Tellement vous aimez le carnage et la mort,
    O lutteurs éternels, O frères implacables!

    Charles Baudelaire




Il fait encore nuit quand nous quittons le refuge


et nous aurons ce bonheur de contempler le lever de soleil...


Les champs de maïs à perte de vue avec ces immenses rampes d'irrigation


Mon compagnon Denis...


Un système ancien pour puiser l'eau du puits


Les 2 pèlerins heureux d'être compagnons...


une petite pluie fine commence à tomber...

      


Le Château de Caussade


Nos hôtes à
Périgueux


Première vue sur la
Cathédrale Saint-Front de Périgueux

      
Saint-Jacques et Saint-Roch





Une vue d'ensemble de la
Cathédrale Saint-Front de Périgueux


Un Saint--Jacques aperçu au hasard de notre balade dans la ville

        
Quelques beaux vestiges du patrimoine historique Gallo-Romain, Médiéval et de la Renaissance


Un hymne à la beauté !


La Tour de Vésone


 
Le Château Barrière
 


On suit un nouveau balisage qui nous fait traverser la forêt domaniale de Lanmary.
Bel itinéraire loin des zones habitées et pour la première fois, on ne traversera
aucune localité importante. Petite matinée de pluie et on est vite arrivés aux
abords de
Périgueux, chef-lieu de la Dordogne et capitale du Périgord blanc.
 



Je quitte le refuge avec Denis à 6h45. Il fait à peine jour. On va suivre les indications données
par l'hospitalier pour suivre le nouveau balisage qui nous fait traverser la belle forêt domaniale
de Lanmary. Le temps est orageux, et au milieu de la forêt, la pluie mauvaise compagne
du pèlerin s'invite à notre pérégrination. Nous allons marcher pendant une bonne heure,
emmaillottés dans nos capes sans voir grand chose de ce qui nous entoure...
Heureusement cette pluie ne dure pas trop et à 7 kilomètres de Périgueux,
on retrouve
l'itinéraire tel qu'il est indiqué dans le guide de Monique Chassain.
On s'arrête à Trélissac pour un déjeuner léger et ensuite on descend sur Périgueux pour aller
directement chez nos hôtes dont l'appartement se situe au Centre-Ville, en face du Théâtre.
L'accueil est chaleureux et on va bien sympathiser avec ce couple de retraités.
Après douche et repos, on sort en ville pour visiter la Cathédrale et le Cloître.
On ne manque pas au rituel en allant au Bar, boire une Pinte  (Denis) et un Demi (Moi).
Ensuite on fait un tour dans le vieux quartier , et on va admirer divers monuments comme :
La Citadelle Gallo-Roamine de Vésone, le Château Barrière, l'Amphithéâtre,
la Tour Mataguerre et quelques Hôtels de la Renaissance.

 

Accueil Pèlerin à domicile
Chez Mr et Mme Voisin-Paule
Résidence Sainte-Ursule - 8 Allée d'Aquitaine
Accueil chaleureux et dîner avec nos hôtes Jean-Louis et Juliette
4 coquilles

 


    La Vie Antérieure

    J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
    Que les soleils marins teignaient de mille feux,
    Et que leurs grands piliers, droits et majestueux
    Rendaient pareils le soir, aux grottes basaltiques.

    Les houles, en roulant les images des cieux,
    Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
    Les tout-puissants accords de leur riche musique
    Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

    C'est là que j'ai vécu des voluptés calmes,
    Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
    Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

    Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
    Et dont l'unique soin était d'approfondir
    Le secret douloureux qui me faisait languir.
      
    Charles Baudelaire

     

 

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