Mardi 18 Septembre 2007 : Teo > Santiago (11 km)
Je quitte l'albergue à 7h. Il fait encore nuit. Au cours des premiers km, à l'aide de ma lampe frontale, je suis attentif afin de bien suivre les flèches et ne pas m'égarer. Je marche à une bonne cadence. L'arrivée sur Santiago au travers de chantiers d'aménagement de routes est assez pénible... Je rejoins la nationale, traverse des ronds-points et finalement j'arrive sur une avenue qui me conduit au centre-ville. En premier, je m'arrête à l'Oficina de Turismo pour prendre les renseignements concernant mon retour en France. Je vais déposer mon sac à la Pension Ramos puis je prends un bus qui me conduit à la station des cars où je prends un billet (91 euros) pour le lendemain. (Trajet en autocar de 24h Santiago -Avignon). Et maintenant j'ai l'esprit tranquille pour aller à la Cathédrale assister à la messe des pèlerins. La séquence "Botafumeiro" n'a pas lieu (Le mécanisme est en cours de révision). Je passe ensuite à l'office des pèlerins recevoir ma Compostela. Après un déjeuner rapide je vais me reposer à la Pension. Ensuite je vais acheter quelques souvenirs et en fin d'après-midi au soleil couchant, je retourne contempler la Cathédrale. Je sympathise avec une jeune polonaise que j'invite à dîner et que je raccompagne au séminaire (Auberge des pèlerins) qui est située à une bonne demi-heure de marche. Pour la troisième année consécutive, je suis ce petit pèlerin qui sacrifie au rite de venir s'incliner devant le tombeau supposé de Saint-Jacques. Cette fois, je n'ai pas ressenti d'émotion particulière. J'ai essayé de prier, de méditer devant le Saint-Sacrement, mais mon cœur et mon esprit sont restés assez secs, il n'y a pas eu de bouleversement et la quête qui sous-tend mes pèlerinages n'a pas trouvé de réponse... Comme chaque année, arrivé à
Santiago, je vais à la Pension Ramos située au 18 de la Rua Raina, (à 150 m de la Cathédrale) où
j’ai une chambre très bien pour 22 euros. (3 coquilles)
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