Mercredi 3 Août - Nava de Ordunte  > Villasante - 26 km

3ème étape

 


    Entre lo que existe y lo que no existe, el espacio es el amor. 

    Entre le réel et l’irréel, il y a l'amour.

    Anonyme
     

 



Iglesia de Nuestra Señora à Partearroyo


La magie de l'astre solaire...


Ermita de San Bartolomé de los Montes


Rencontre matinale...


Embalse del Ordunte


Un vieux pont (Appelé Puente del Romero)








Un passage sur la route pour déboucher sur...



....la vision de cette chaîne de montagnes qui va m'accompagner tout au long de l'étape









Une chienne qui aboyait furieusement à mon approche et qui finalement est restée tranquille...



Ermita de San Medel de Taranco





Monolito de Castilla de Taranco





Iglesia Santa Eugenia


Un Point d'eau qui est le bienvenu et un beau lavoir bien conservé


Iglesia románica de San Pedro à Arceo


Cascadas del río Hijuela o de Irús



Un bain bien rafraîchissant dans une eau à 16°





Iglesia de San Millán de Irús


Là, ça commence à grimper assez raide !


Sur le plateau après la montée (300m de dénivelé)


Iglesia de San Miguel Arcángel de Bercedo


J'arrive à Villasante terme de mon étape à 20h00 !...

Villasante


    Dénivelé + 900 m


    Je quitte l'Albergue à 7h.  Le temps est brumeux et assez frais. Au cours de cette étape je quitte la Province de Bilbao pour
    entrer dans la Province de Burgos (Comarque de Merindades)
    . L'environnement devient de plus en plus champêtre et offre
    de jolis paysages de campagne dans des régions agricoles avec troupeaux de vaches et moutons. On aperçoit au loin des chaînes
    de montagnes qui donnent une idée des dénivelés pour les prochaines étapes...


    Pour commencer, à part quelques légers dénivelés, il n'y a pas de difficultés particulières.
    Le balisage est par moment un peu léger et par 2 fois je dévie un peu de l'itinéraire, ce que je rectifie grâce à l'application de
    ce Camino Olvidado que j'ai sur mon smartphone. Mais ce sont toujours des kilomètres en plus et des efforts inutiles !...

    Au cours de cette étape je traverse plusieurs localités où je peux trouver un point d'eau et me reposer à l'ombre de ces petites
    églises qui jalonnent le Chemin. À partir de 11h, la brume s'est dissipée et il commence à faire très chaud, 39° au soleil !
    Heureusement je trouve un endroit tout à fait magique pour me baigner, une grande vasque au pied d'une masse rocheuse
    d'où s'écoule une cascade. L'eau est à 16° ce qui est bien agréable pour se rafraîchir et récupérer de la fatigue causée par
    cette première partie de l'étape.

    La 2ème partie de l'étape va devenir de plus en plus difficile, car il y a une suite de dénivelés importants et je trouve mon
    sac bien lourd... D'après les indications du Guide, l'étape compte environ 900 mètres de dénivelés positifs cumulés.
    Encore quelques hésitations et corrections concernant l'itinéraire et j'arrive à Irús localité située à 9 kilomètres de l'étape.
    Je fais encore plusieurs pauses sur cette dernière partie, dont une à Bercedo près de l'église de Saint-Michel Archange
    (Église d'architecture romane du 12ème siècle). Étant donné les dénivelés et la longueur de l'étape j'arrive à Villasante
    un peu avant 20h après avoir traversé une zone de magnifiques chênes centenaires.

    Isabel, mon hôtesse est absente et rentrera tard dans la nuit. Elle m'a laissé les indications pour trouver ma chambre et de
    quoi me faire un bon dîner.
     

 

Hébergement à l'Albergue Casa Luisa
C/ de los Rosales,2
Contacter Isabel au 626 825 930

4 coquilles

 



Cette chaîne de montagnes occupe l'horizon tout au long de l'étape



    Federico Garcia Lorca - "Cante Jondo"


    Muerte de la Petenera

    En el cuarto de estos grandes poemas,
    Grafico de la Petenera,  Federico escribe :

    En la casa blanca muere
    la perdición de los hombres.
    Cien jacas caracolean.
    Sus jinetes están muertos.
    Bajo las estremecidas
    Estrellas de los velones,
    su falda de moaré tiembla
    Entre sus muslos de cobre.
    Cien jacas caracolean.
    Sus jinetes están muertos.
    Largas sombras afiladas
    Vienen del turbio horizonte,
    y el bordón de una guitarra
    se rompe.
    Cien jacas caracolean.
    Sus jinetes están muertos.

     



    Mort de la Petenera

    Dans le quatrième de ces grands poèmes,
    Graphique de la Petenera,  Federico écrit :

    Dans la maison blanche se meurt
    la perdition des hommes.
    Cent pouliches caracolent
    Leurs cavaliers sont morts.
    Et sous la palpitante
    constellation des lampes,
    tremble sa jupe moirée
    entre ses cuisses de bronze.
    Cent pouliches caracolent.
    Leurs cavaliers sont morts.
    De longues ombres affilées
    viennent du trouble horizon
    et le bourdon d'une guitare
    se rompt.
    Cent pouliches caracolent.
    Leurs cavaliers sont morts.

 

 Etape suivante 

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