Mardi 10 Septembre 2019 - Burgos > San Sebastián - En Bus

 


    La première chose à faire est de lever le pied.
    Inspirez, posez le pied devant vous :
    d'abord le talon, puis les orteils. Expirez.
    Sentez vos pieds solidement ancrés dans la terre.
    Vous êtes déjà arrivés.

    Thich Nhat Hanh (Marcher en pleine conscience)
     

 



L'arrivée à San Sebastián




            
Iglesia de San Vicente Mártir                                                  Catedral del Buen Pastor







      
Ecce Homo...                                                                    Saint Roch


Plage pour les surfeurs


La plage de la Concha -1


La plage de la Concha -2


La plage de la Concha -3


Statue du Sacré Cœur au sommet du Mont Urgull



Le ciel est menaçant...









L'Albergue Ondarreta




 

    Je prends mon petit-déjeuner à Burgos dans un bar en face de l'Arco de Santa Maria, de l'autre côté du pont.
    Puis je vais à la gare routière toute proche pour prendre mon bus pour San Sebastián.
    Je refais la Via de Bayona à l'envers, car le parcours est celui que je viens de faire en onze jours..
    (Voir les étapes de ce Chemin Intérieur ou Via de Bayona
    Une drôle d'expérience... Je rembobine le film en accéléré... à la vitesse du Bus !

    Arrivé à San Sebastián, je vais directement à l'Albergue où j'ai retenu un lit pour la nuit.
    C'est dans cette même Albergue que j'avais déjà dormi en 2006 !
    Ensuite je vais flâner le long des plages. Le temps est couvert et j'apprendrai plus tard
    qu'il a beaucoup plu
    les jours précédents, aussi je n'ai pas trop envie d'aller me baigner.
    Je fais quelques courses, je retire de l'argent et je vais dîner dans un bar à tapas.
    Je me couche de bonne heure, mais je vais dormir en pointillé...


Hébergement à San Sebastián : Albergue Juvenil Ondaretta La Sirena
Paseo de Igeldo N º 25 - Tél. 943 31 02 68
22 € - La nuit et le petit-déjeuner
4 coquilles




                                                                                          La plage d'Ondarreta



    Allons, viens ici, Poésie,
    Que je te donne un coup de peigne !
    Petite, où passeras-tu la nuit ?
    Quoi? Mais tu pleures, mais tu saignes !
    Que t’est-il arrivé ? Avoue !
    ... Et cette mine de fantôme !

    Ah, je reviens de loin, dit-elle,
    Quelqu’un m’a craché sur la joue !

    O ma pauvre petite môme,
    Quels sagouins t’ont cherché querelle ?
    Tu as chanté pour des badauds
    Et bien sûr, ce n’est pas un crime,
    Mais tu chantes toujours trop haut,
    On ne peut plus croire à des rimes
    Appelant au secours les anges
    Ou trottant au bord des abîmes.
    Ces lurons n’ont pas la berlue,
    Tout ça leur paraît de la frime
    Et tes cris du cœur la dérangent,
    N’en fais pas retentir les rues!
    Tes voisins manquent de sommeil,
    Si tu veux gazouiller, mésange,
    Il faut gazouiller à voix basse
    Car leur bon repos se tracasse
    Au simple fredon d’une abeille.
    Regarde Michel, Octavie,
    Léandre, Chantal et Mireille
    Peiner aux champs, faucher aux prés
    Cent mille moteurs à l’oreille!
    Entends-les gémir à l’extrême
    Accablés par leurs théorèmes,
    Ces braves gens n’ont guère envie
    Qu’on leur ouvre des bois sacrés.
    De leurs tracas encor tout blêmes,
    Ces enfants auraient mauvais gré
    D’en savoir si long sur la vie,
    Et que veux-tu que ça leur fasse
    Notre «Soif de l’âme», bagasse!
    Pas de brûlante confidence.
    En fuyant comme l’écureuil,
    Les temps, les cœurs, les rêves dansent.
    Sache te mettre à leur école :
    Danse et tais-toi, ma grande Folle.
    Danse et puis fais ce que tu veux,
    Puisqu’en sa grâce et sans mentir,
    Seule ici-bas la danse peut
    Tout promettre et ne rien tenir.
    S’il te vient une larme à l’œil,
    Ma lèvre t’attend sur le seuil,
    Toute à sa noire jalousie,
    Pour te la boire, ô poésie !

    Norge (Georges Mogin)
     

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