Mardi 12 Septembre 2017 - Cerro Muriano > Villaharta > 21,5 km
Puis Bus jusqu'à Alcaracejos

19ème étape


Etape de transition, entre moutons, chênes et figues de barbarie...
 

« Salut à toi Lumière du petit matin,
Soleil du jour sans fin, Instant d’éternité.
L’homme dont l’espoir ne meurt jamais te salue. »

 Rabindranath Tagore - De l'aube au crépuscule




 
L'hostal-Bar-Restaurante X à 6h du matin...


Premières lueurs de l'aube...


Arbre-fantôme...



Jamais je ne me lasse de voir le soleil émerger au milieu des frondaisons...





Les moutons paisibles dans la belle lumière du matin...


Le troupeau est vaste...Je l'ai évalué à un millier de brebis...


Le Bar-Tienda Laura où je me suis arrêté dans le pueblo d'El Vacar


La iglesia de El  Vacar


Il me manquait les gants pour attraper ces figues de barabarie !


Un beau décor avec des obliques...


Un chêne majestueux...


Le Chemin de terre orangée...


Le Bar-Restaurant El Cruce à l'entrée de
Villaharta.
C'est là que j'ai attendu un bus pour rejoindre
Alcaracejos...
 



    Contemplation

    Tu es, tout d'un coup : voici tout ce que tu es : 
    Ton essence vraie et ta multiple hypostase : 
    Tes noms ; tes tributs ; l'orbe que ton orbe écrase :
    Contemplation qui se résout en extase :

    Tu es lourd de science et plus léger que fumée.
    Pénétrant et fin comme esprit et les échos.
    Tu es riche d'ans : ô Premier né du Chaos. 
    Tu sais discerner l'imbécile et le héros.

    Glacial. Confortant. Diviné. Divinateur. 
    Un. Exorbitant. Contemplé. Contemplateur. 
    En qui tout s'anime. En qui tout revient et meurt. 
    Entendu. Nombreux. Parfum, musique et couleur.

    Double. Dôme et Dieu. Temple formé de ta voûte. 
    Triple, Centuplé du lieu des Dix-mille routes. 
    Père soucieux de tous les êtres qu'envoûte 
    Ton globe parfait profondément dur et beau.


    Victor Segalen
     

 


    J'avais un problème concernant le nombre de jours restant pour arriver à Mérida et un impératif, y arriver le 20 Septembre,
    devant prendre un bus pour Lisbonne dans la nuit du 20 au 21 et y rejoindre ma compagne venant de Marseille par avion. 
    Je devais impérativement sauter une étape et j'ai choisi celle de 38km qui va de Villaharta à Alcaracejos qui nécessite pour
    la plupart des pèlerins de la parcourir en 2 jours. Je remercie Isidro Rodriguez, Président de l'Association de Córdoba
    qui m'a envoyé les horaires du bus que j'ai pris à 13h35 devant le restaurant El Cruce, 1km avant Villaharta.


    Bon, pour revenir à l'étape, je quitte l'Hostal à 6h.
    Après avoir suivi une piste cyclable pour sortir du pueblo et être passé
    au milieu d'un vaste camp militaire, je longe la N432 sur des chemins parallèles à celle-ci dans un environnement de cistes
    et de chênes.
    Ces chênes sont maintenant l'élément principal du décor et avant d'arriver à El Vacar il y a de grands pâturages
    dans lesquels un millier de brebis broutent paisiblement une herbe desséchée... Je m'arrête dans le premier bar rencontré
    dans ce pueblo, le Bar-Tienda Laura où je prends mon petit-déjeuner.

    La fin de l'étape est une suite de chemins aux dénivelés assez prononcés et 1 km avant d'arriver à Villaharta,
    j'emprunte le bas-côté de la Nationale pour arriver au Restaurant EL Cruce devant lequel je dois attendre un bus
    qui m'emmènera à Alcaracejos. Ce bus arrive à peu près à l'heure et une demi-heure plus tard je me retrouve au
    centre de ce pueblo où je me rends directement à l'Auberge
     (Albergue) Municipale qui est toute récente et très agréable,
    propre et bien équipée... Il faut en remercier ceux qui l'ont mise en service...

     

 

Hébergement à l'Auberge (Albergue) Municipale - Casa del Peregrino - Alcaracejos
C/ Alferez Fernández Pérez 75 - Tél. 678 917 040 / 671 542 430
Auberge récente, bien équipée avec Réfrigérateur, Machine à laver, Micro-ondes - 9 Euros
3 coquilles



      Le
Soleil couchant à Alcaracejos

 



    Tout voyage est discours, récit antérieur dans l'imaginaire
    du parcours et récit ultérieur aux amis ou aux rencontres de passage plus tard, 
    de retour chez soi ou encore en chemin.

    L'écriture est la mémoire des événements innombrables
    cueillis au fil du chemin,
    les émotions, les impressions ressenties.
    Une manière pour le voyageur d'échapper au temps
    en le transformant en pages de cahiers
    pour y revenir plus tard avec nostalgie 
    et le revivre grâce aux mille repères jonchant le texte.
     
    La mémoire étant ce qu'elle est, 
    la somme oubliée de nos marches
    est vertigineuse au regard de celles dont il nous reste seulement des bribes ou rien du tout...

    Eloge de la Marche - David Le Breton


 
Etape suivante 

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