L'aube est une amante qui met tous les sens en éveil...
...Et lorsque le soleil apparaît, c'est un éblouissement !
Rencontres insolites...
Les Eucalyptus qui se dressent fièrement vers le firmament
La vache et son petit avec un même regard...
Le lac de Sobrado
Détails sur le lac...
La première vue sur le Monastère Santa Maria de Sobrado
La façade de l'église
La visite de l'ensemble monastique...
Dernier regard sur le monastère
La belle nature de Galice
Les pèlerins croisent un troupeau de vaches
Longue piste propice à la mémorisation de poèmes...
Tiens ! 2 pèlerins qui me rejoignent !
Capilla de San Miguel de Boimil Albergue de Boimorto
Un couple sympathique rencontré dans l'Albergue
Le restaurant Vilanova où je me suis régalé !!!
Je quitte l'Albergue à 6h. Il fait nuit. Je marche avec ma lampe frontale...C'est une belle fin de nuit avec le croissant de lune qui jette une pâle lueur sur les frondaisons et les étoiles qui scintillent...
Je suis enveloppé par une douce stridence qui émerge du silence de la nuit. Au loin le clignotement des éoliennes, un coq chante et ce bel équilibre est rompu par les aboiements des chiens qui proviennent des fermes encore endormies...
Il y a aussi ces sentinelles toutes habillées de blanc qui sont les gardiennes du Chemin ! Ce sont les petits eucalyptus dont les feuilles reflètent la lumière de ma lampe. Marcher la nuit sous cette voûte céleste où les galaxies et les milliards d'étoiles sont lancées dans une course éperdue vers un infini que l'esprit humain ne peut concevoir, c'est magique !
C'est un moment de communion avec la nature qu'on ne retrouve pas au cours de la journée, un moment d'oraison silencieuse, de transcendance où l'on devient l'AUTRE, celui que JE SUIS dans mon essence première...
Belle surprise que ce petit oiseau posé sur une barrière dont les yeux et le plumage se reflétaient dans le rayon de ma lampe.
Comme les jours précédents, il y a une alternance de pistes forestières, de chemins creux et de petites routes au long desquelles s'égrènent quelques hameaux... Dans l'un d'eux, j'aperçois au milieu de la route 4 ou 5 chiens en liberté qui aboient à mon approche. Je prends sur moi et avec assurance j'avance en tapant mes bâtons sur le macadam, les chiens me tournent autour sans trop s'approcher et je passe fier comme Artaban !
J'arrive vers 10 h à Sobrado dos Monxes. Je vais directement au Monastère de Santa Maria où je suis accueilli par un moine anglais. je fais tamponner ma crédenciale et ensuite je vais visiter cet ensemble monastique cistercien qui remonte au 12ème siècle (Voir ci-dessus les photos). Ces bâtiments sont vastes et portent les stigmates des siècles passés, mais l'architecture baroque qui prédomine est tout à fait impressionnante. Entre le cloître des pèlerins, celui des médaillons, la salle du chapitre, l'église, le choeur, la sacristie et les chapelles, on peut y passer une bonne heure dans une atmosphère d'un autre temps...
Je prends ensuite un petit-déjeuner dans un bar et un peu après 11h, je reprends le chemin. Alternance de routes, de pistes et de sentiers avec quelques dénivelés. Je me régale de quelques mûres et je commence à apprendre un beau poème du Poète Québecois Gaston Miron : "Compagnon des Amériques".
J'arrive à l'Albergue de Boimorto à 14h où je reçois un bon acceuil de la part d'une jeune femme hospitalière. Après les occupations d'usage et un bon temps de repos, je vais faire un tour dans cette localité qui est composée d'une suite de maisons alignées le long de la route. C'est un peu sinistre et je vais me réconforter avec un verre d'Albariño dans un bar assez animé.
Un peu plus tard je vais à l'unique restaurant ouvert "Le Vilanova" situé sur la route nationale. Et là j'aurai une agréable surprise. Je suis accueilli par un jeune homme qui me propose un menu à 9 euros et accepte de me servir bien qu'il soit 19h ! Pâtes avec crevettes et poulpe, colin à la romaine, dessert, vin et 2 orujos de hierbas !!! C'est ce qu'il me fallait pour me remonter le moral car comme cela arrive parfois sur le Chemin, sans raison apparente on peut avoir un coup de blues...
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Un groupe de pèlerins...Cela sent la proximité de Compostelle...
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