Vendredi 16 Septembre 2016 : Muros de Nalon > Soto de Luiña - 16 km

Etape 26 /38


    Ma Chérie

    Dès l’heure qui te vit lumineuse, un été,
    Le regard dans le mien tout à coup arrêté,
    Et suprême féerie,
    Le visage tendu comme une hostie en feu,
    Ne t’ai-je pas, miracle, appelée en tout lieu,
    A mi-voix : « ma chérie » ?

    Que me fait le temps sourd ? Que me font les hivers ?
    Ferai-je assez le tour de tes yeux grands ouverts
    Etalant leur soierie ?
    Comment sur quelque ride élancée à ton front,
    Ne pas mettre un baiser venu tel un fleuron,
    Susurrer : « ma chérie » ?

    Pendant que toujours belle, ô délice entraîneur !
    Tu m’offres des joyaux clairvoyants de bonheur,
    Une douce prairie ;
    Que le charme et l’amour se baignent dans ta main,
    Ne puis-je pas encore oser jusqu’à demain
    Ces deux mots : « ma chérie » ?


    Quand le rire décoiffe au soleil tes cheveux
    Auxquels se mêlent fous, librement, des aveux
    De ta bouche fleurie ;
    Quand vers moi ton parfum épand son chaud nectar,
    Est-il jamais trop tôt, est-il jamais trop tard
    Pour souffler : « ma chérie » ?


    Thierry Cabot (La Blessure des Mots)

     


 Ce qui compte ne peut pas toujours être compté,
et ce qui peut être compté ne compte pas forcément...

Albert Einstein




La iglesia de Santa Maria à Muros de Nalon

      
Le temps est encore incertain...



...et les chemins sont encore bien détrempés...




                
Une fleur de la passion et la balise dans les Asturies dont le cœur indique la direction à suivre...


La Iglesia de Jesús de Nazareno de Pito (Cudillero)


Un beau spécimen d'Horreo des Asturies


Les ouvrages d'art pour les autoroutes sont impressionnants...


La playa de la Concha


De beaux massifs de bruyère...


Large piste qui traverse la forêt...


Voilà, je suis arrivé !


L'imposant bâtiment qui abrite l'Albergue


Un groupe de jeunes allemands qui arrivent à l'étape...


La iglesia de Santa Maria à Soto de Luiña


Le dîner avec deux Australiennes et une Allemande


    Je quitte l'Albergue à 8h. Il fait gris et il y a une petite pluie fine qui heureusement ne va pas durer !
    Le ciel est plutôt clément et j'aurai même droit à quelques bons rayons de soleil !

    Ce sont aujourd'hui des montagnes russes que je vais affronter avec une alternance de petites routes
    et de pistes en forêt au milieu des fougères et des eucalyptus...

    Le chemin navigue entre Nationale et Autoroute avec par moments des passages sur des sentiers
    ravinés par la pluie d'hier et qui paraissent éloignés de toute circulation.

    Je traverse des zones pavillonnaires et des localités où se trouvent de nombreuses résidences de
    vacances qui s'expliquent par la proximité des plages.

    J'arrive à l'Albergue de Soto de Luiña à 12h30. C'est un vaste bâtiment avec une grande quantité de lits

    et de grandes étendues de fil pour faire sécher le linge...

    Je vais déjeuner dans un bar avec au menu à nouveau une Fabada, du Pulpo et le tout arrosé de 2 verres
    d'un bon Vino Tinto de Ribeiro.

    Après une petite sieste, je descends vers l'océan situé à 2 km de la localité pour arriver à la plage
    San Pedro où je prends un bain délicieux dans une eau à 20°.

    Le soir dîner dans un restaurant avec 2 australiennes et une allemande (Soupe de pois et sardines).
     

 

La playa San Pedro où je me suis baigné
 



Hébergement à l'Albergue Municipale

(Inscription et sello au Bar Ecu)
Grande et bien équipée, mais pas de cuisine)
(3 coquilles)

 


     
    Une lettre d’Albert Einstein à sa fille


    Lorsque j’ai proposé la théorie de la relativité, très peu m’ont compris, et ce que je vais te révéler
    maintenant à transmettre à l’humanité va choquer l’incompréhension et les préjugés du monde.
    Je te demande de conserver ces lettres aussi longtemps que nécessaire, d’attendre des années,
    des dizaines d’années, jusqu’à ce que la société soit suffisamment avancée pour accepter ce que
    je vais expliquer ci-dessous.

    Il y a une force extrêmement puissante pour laquelle, jusqu’à présent, la science n’a pas trouvé une
    explication officielle. C’est une force qui comprend et régit toutes les autres, et est même derrière
    tout phénomène qui opère dans l’univers, et qui n’a pas encore été identifiée par nos soins.
    Cette force universelle est l’Amour.

    Lorsque les scientifiques étaient à la recherche d’une théorie unifiée de l’univers,
    ils ont oublié la plus invisible et la plus puissante des forces : 
    L’Amour est Lumière, qui éclaire ceux qui la donnent et la reçoivent. 
    L’Amour est la gravitation, car elle fait que certaines personnes se sentent attirées vers les autres.
    L’Amour est «le courant électrique», car il démultiplie ce que nous avons de meilleur et permet
    que l’humanité ne s’éteigne pas dans son égoïsme aveugle.
    L’Amour révèle et se révèle. 
    Par l’Amour, nous vivons et mourons.
    L’Amour est Dieu, et Dieu est Amour.

    Cette force explique tout et donne son sens premier à la vie.
    Il s’agit de la variable que nous avons ignorée pendant trop longtemps, peut-être parce que
    l’Amour nous fait peur, puisque c’est la seule énergie de l’univers que l’homme n’a pas appris
    à gérer par sa volonté.

    Pour donner une visibilité à l’Amour, j’ai fait une simple substitution dans mon équation célèbre.
    Si, au lieu de E=mc2 nous acceptons que l’énergie de guérison du monde peut être obtenue à travers
    l’Amour multiplié par la vitesse de la lumière au carré, nous arrivons à la conclusion que l’Amour
    est la force la plus puissante qui existe, car il n’a pas de limites.

    Après l’échec de l’humanité dans l’utilisation et le contrôle des autres forces de l’univers,qui se
    sont retournées contre nous, il est urgent que nous nous nourrissions d’un autre type d’énergie.
    Si nous voulons que notre espèce survive, si nous voulons trouver un sens à la vie, si nous voulons
    sauver le monde et chaque être sensible qui l’habite, l’Amour est la seule réponse. 
    Peut-être nous ne sommes pas encore prêts à fabriquer une bombe d’Amour, un appareil assez
    puissant pour détruire toute la haine, l’égoïsme et la cupidité qui dévastent la planète.
    Cependant, chaque individu porte à l’intérieur un petit mais puissant générateur d’Amour
    dont l’énergie est en attente d’être libérée.


    Lorsque nous aurons appris à donner et à recevoir cette Énergie universelle, chère Lieserl,
    nous pourrons affirmer que l’Amour conquiert tout, est capable de transcender tout et chaque
    chose, car l’Amour est la quintessence de la vie.

    Je regrette vivement de ne pas pouvoir exprimer ce qui, dans mon cœur, a palpité silencieusement
    pour toi toute ma vie. Il est peut-être trop tard pour demander pardon, mais comme le temps est
    relatif, j’ai besoin de te dire que je t’aime et grâce à toi, j’ai atteint l’ultime réponse.

    Ton père :
    Albert Einstein
     

 

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