Mercredi 14 Septembre 2016 : Oviedo > Avilés (En Bus)

 


    Tout passe 
    et tout demeure
    Mais notre affaire est de passer
    De passer en traçant
    Des chemins 
    Des chemins sur la mer... 

    Voyageur, le chemin
    C'est les traces 
    de tes pas
    C'est tout !

    Voyageur,
    il n'y a pas de chemin,
    Le chemin se fait en marchant
    Le chemin se fait en marchant
    Et quand tu regardes en arrière
    Tu vois le sentier
    Que jamais
    Tu ne dois à nouveau fouler...

    Voyageur! Il n'y a pas de chemins
    Rien que des sillages sur la mer...


    Antonio Machado
     


Le plaisir se ramasse, le joie se cueille et le bonheur se cultive
Bouddha




 La porte qui mène au quartier historique d'Oviedo


La Iglesia San Isidoro el Real


L'Ayuntamiento de Oviedo


???


Un compagnon de lecture...


Une ruelle avec Arcades à Avilés


Eglise des Pères Franciscains à Avilés


Le rétable de l'église des Pères Franciscains


Une bonne réserve...de cidre...


    Je quitte la Pension où je laisse mon sac à 9h, pour aller faire un tour en ville en attendant l'heure de mon

    bus qui doit m'emmener à Avilés. J'ai le temps de retourner dans le quartier historique et de faire une
    dernière visite à la
    Cathédrale.

    Je repasse à la Pension prendre mon sac et je vais à la Gare Routière où j'ai mon bus vers 11h.
    La distance avec Avilés n'est que de 35 kilomètres ce qui me permet d'arriver à l'
    Albergue Pedro Solis
    un peu après midi. Je m'installe et mange quelques tapas avant de prendre un temps de repos.
    J'ai du temps pour mettre à jour mon carnet, organiser mes photos et écrire une synthèse du Camino
    de San Salvador que je mets sur FB et sur le site de l'Association
    (ASJTV).

    Ensuite, je vais dans un magasin acheter un tee-shirt à manches longues pour les nuits plus fraîches
    et je me balade dans cette ville qui est un port important sur la Mer Cantabrique, avec mon parapluie,
    car la pluie s'est invitée et semble vouloir ne pas s'arrêter !

    Le soir, je vais dîner dans un restaurant typique des Asturies "Tierra Astur" où je déguste un  plat
    traditionnel  la "Fabada" arrosé d'un bon cidre.

    La pluie ne s'est pas arrêtée et laisse présager pour demain une étape bien arrosée !...
     

 

C'est là où j'ai dîné dans cette sidreria...
 

 


Hébergement à l'Albergue Pedro Solis ( 60 places)  - Avilés
C. Gutiérrez Herrero,1 
Bon accueil par un hospitalero
L'Albergue est grande et bien équipée
(4 coquilles)

 

 


    Berceuse

    Première-Née - temps de l'oriole,
    Première-Née - le mil en fleurs,
    Et tant de flûtes aux cuisines...
    Mais le chagrin au coeur des Grands
    Qui n'ont que filles à leur arc.

    S'assembleront les gens de guerre,
    Et tant de sciences aux terrasses...
    Première-Née, chagrin du peuple,
    Les dieux murmurent aux citernes,
    Se taisent les femmes aux cuisines.

    Gênait les prêtres et leurs filles,
    Gênait les gens de chancellerie
    Et les calculs de l'astronome:
    "Dérangerez-vous l'ordre et le rang?"
    Telle est l'erreur à corriger.

    Du lait de Reine tôt sevrée,
    Au lait d'euphorbe tot vouée,
    Ne ferez plus la moue des Grands
    Sur le miel et sur le mil,
    Sur la sébile des vivants...

    L'ânier pleurait sous les lambris,
    Oriole en main, cigale en l'autre:
    "Mes jolies cages, mes jolies cages,
    Et l'eau de neige de mes outres,
    Ah! pour qui donc, fille des Grands?"

    Fut embaumée, fut lavée d'or,
    Mise au tombeau dans les pierres noires:
    En lieu d'agaves, de beau temps,
    Avec ses cages à grillons
    Et le soleil d'ennui des Rois.

    S'en fut l'ânier, s'en vint le Roi!
    "Qu'on peigne la chambre d'un ton vif
    Et la fleur mâle au front des Reines..."
    J'ai fait ce rêve, dit l'oriole,
    D'un cent de reines en bas âge.

    Pleurez, l'ânier, chantez l'oriole,
    Les filles closes dans les jarres
    Comme cigales dans le miel,
    Les flûtes mortes aux cuisines
    Et tant de sciences aux terrasses.

    N'avait qu'un songe et qu'un chevreau
    - Fille et chevreau de même lait - 
    N'avait l'amour que d'une Vieille.
    Ses caleçons d'or furent au Clergé,
    Ses guimpes blanches à la Vieille...

    Très vieille femme de balcon
    Sur sa berceuse de rotin,
    Et qui mourra de grand beau temps
    Dans le faubourg d'argile verte...
    "Chantez, ô Rois, les fils à naître!"

    Aux salles blanches comme semoule
    Le Scribe range ses pains de terre.
    L'ordre reprend dans les grands Livres.
    Pour l'oriole et le chevreau,
    Voyez le Maître des cuisines.


    Saint-John Perse
     


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