Jeudi 20 Août 2020 - St-Julien-Chapteuil > Le Puy-en-Velay
20 km

 


    COMMENT ÉVITER LA PANDÉMIE?

    Osho a été interrogé à ce sujet il y a environ 40 ans, lorsque le SIDA se propageait.
     Osho a répondu : Vous posez la mauvaise question - la bonne question devrait être :
    COMMENT ÉVITER LA PEUR DE LA MORT PARCE QUE L'ÉPIDÉMIE EST LÀ ?

    Il est très facile d'éviter un virus, mais c'est très difficile d'éviter la peur en vous et l'éviter dans le monde.
    Les gens mourront plus de peur que d'épidémie. Aucun virus dans ce monde n'est plus dangereux que la peur.
    Comprenez cette peur, sinon vous deviendrez un cadavre avant que votre corps ne meure.
    L'atmosphère effrayante que vous ressentez dans ces moments est une folie collective.
    Cela s'est produit des milliers de fois et cela se reproduira.
    Si vous ne comprenez pas la psychologie humaine et la peur, votre conscience peut être complètement perdue.
    Vous ne saurez même pas quand vous avez perdu le contrôle. Alors la peur peut vous faire faire n'importe quoi .
    Faites attention. Ne regardez pas les nouvelles qui font peur. Arrêtez de parler d'épidémie.

    Répéter la même chose encore et encore, c'est de l'autohypnose.
    LA PEUR EST UN TYPE D'AUTOHYPNOSE.
    Elle provoque des changements chimiques dans le corps. Et si vous l'entretenez encore et encore,
    cela peut provoquer un changement chimique si toxique que ça peut vous tuer.
    Pendant une épidémie, l'énergie dans le monde devient irrationnelle.
    Vous pouvez tomber dans un trou noir à tout moment.
    La méditation ou plutôt la paix cérébrale, le silence mental peut alors créer une aura protectrice
    dans laquelle aucune énergie négative ne peut pénétrer.


    Osho Rajneesh

 



    Ombres et Lumière...


    Un beau rocher d'orgues basaltiques...



    Un four à pain...



    Une idée originale de crèche...






    Le bisou du matin...



    Fontaine, abreuvoir, lavoir dans le village de
    Saint-Germain-Laprade

                           

    Eglise de Saint-Germain-Laprade






    Une autre fontaine à Saint-Germain-Laprade



    Le site de Montjoie d'où l'on découvre pour la 1ère fois
    la ville du Puy-en-Velay



    La vue sur la ville du Puy dominée par le clocher de la Cathédrale et la statue de la Vierge

    avec à droite le Rocher d'Aiguilhe surmonté par l'église Saint-Michel


    Un vestige de pont sur la Loire




    Arrivé dans la localité de
    Brives-Charensac, je traverse la Loire...
    en empruntant ce pont...





    Eglise de Brives-Charensac



    Le Vieux Pont sur la Loire






    La rivière La Borne


    La Ville du Puy-en-Velay


                                
        
    La Cathédrale du Puy-en-Velay                                            La statue Notre-Dame de Franc  

                                  

    La statue de la Vierge Noire dans la Cathédrale
                     Statue de Saint-Jacques dans la Cathédrale


    Le rocher d'Aiguilhe surmonté par l'église Saint-Michel
    - Voir une Vidéo -

                                

    L'Archange Michel
    ou Michaël
                                                          Un  vitrail de l'église

                                 
    Fresques représentant ?
    Peut-être Saint-François d'Assise ?


    L'intérieur de l'église Saint-Michel



    Dîner avec Marie pèlerine Tchèque...


                               
    Illuminations de la Cathédrale 
    (Scénographie du Parcours Lumières)


    La Messe des pèlerins dans la Cathédrale le matin à 7h.
    Et bénédiction des pèlerins


    La sortie des pèlerins après la bénédiction...

     

Le Puy-en-Velay


    Étape de 20 km - Saint-Julien-Chapteuil, Saint-Germain-Laprade, Montjoie, Brives-Charensac, Le Puy-en-Velay.

    Voilà la dernière étape de ce Chemin.
    Je vais retrouver la ville du Puy qui a été le point de départ de mon premier Chemin en 2005.

    Après un bon petit-déjeuner pris avec mon hôte qui s'est levé de bonne heure pour me le préparer, je suis sur le Chemin
    à 7 h. La sortie du village est facile, le long d'une route assez circulante, mais il y a un bas-côté assez large.
    Je marche allègrement dans cette lumineuse clarté matinale qui inonde les prés et les monts environnants.
    J'arrive à une rivière
    La Sumène
    que je traverse en équilibre sur des grosses pierres, c'est un passage un peu risqué,
    il vaut mieux ne pas glisser ! Par temps de pluie, je ne sais pas si cela est possible ! Je continue au milieu de prairies
    et j'arrive à un premier hameau où je prends une petite route goudronnée qui descend dans un vallon couvert de
    chênes et de sapins. Je continue toujours au milieu de ces prairies où des vaches broutent consciencieusement...
    Le soleil a émergé au-dessus des frondaisons.  J'arrive de nouveau à la même rivière La Sumène que je traverse
    cette fois sur un pont. Cette petite route monte ensuite assez fortement  jusqu'au prochain hameau.

    Je me trouve maintenant au milieu d'un espace assez dégagé avec tout alentour les monts du Velay.
    La route continue en descente faisant quelques zig-zag... C'est du goudron, mais c'est quand même plus agréable
    que les chemins caillouteux. Prairies, vaches, forêts, voilà mon environnements au long des kilomètres...
    Il y a aussi beaucoup de maisons d'habitations, des résidences secondaires et des fermes.
    A nouveau la route laisse place à un chemin caillouteux sur lequel il n'est pas facile de marcher, en pente douce,
    puis en montée jusqu'à un point haut d'où j'ai une belle vue sur la prochaine localité. Après un ou deux kilomètres,
    j'arrive à Saint-Germain-Laprade avec sa zone industrielle et son église romane du 12ème siècle dont le clocher est
    en forme de tour. Il y a aussi quelques fontaines où coule une belle eau fraîche, bénédiction pour le pèlerin.
    Je fais une pause dans l'église dont l'intérieur avec sa nef d'époque romane procure un moment paisible et lumineux.

    A la sortie du village, j'emprunte sur 200 ou 300 m une route circulante avant de retrouver un chemin caillouteux
    qui monte, bordé de talus, au milieu des prés. J'arrive au site appelé Montjoie d'où l'on découvre pour la 1ère fois la ville
    du Puy-en-Velay, belvédère comparable au Monte do Gozo sur le Camino Francés d'où le pèlerin peut apercevoir les
    tours de la Cathédrale de Compostelle.

    Il y a ensuite une descente toujours sur ce chemin caillouteux, la traversée d'un hameau assez étendu, puis un chemin
    herbeux le long d'un ruisseau où je fais une nouvelle pause pour rafraîchir les pieds, manger le reste de mon saucisson,
    (Celui offert par mon hôte quelques jours auparavant) et 2 pêches achetées hier à Saint-Julien.
    J'arrive alors dans le vallon où se trouve une localité plus importante, Brives-Charensac, capitale de la Loire sauvage...
    Il y a de nombreux commerces, du monde dans les rues, une circulation importante, localité qui apparaît comme
    une banlieue du Puy-en-Velay.

    Après la traversée de la Loire, je rejoins les berges du fleuve que je vais longer pendant un moment.
    C'est une zone de promenade agréable où la marche est facile, car c'est plat, sans dénivelés...
    Je vais quitter les bords de la Loire pour longer la Borne un de ses affluents que je vais traverser 2 fois
    par des gués submersibles. J'entre alors dans les faubourgs du Puy...

    Encore quelques efforts pour arriver au pied des escaliers qui montent vers la Cathédrale.
    Je ne peux échapper aux flots de souvenirs qui me submergent en me ramenant 15 années en arrière
    lors de la descente de ces mêmes escaliers pour entamer ma première pérégrination...
    Bon, pas de nostalgie ! La Cathédrale m'ouvre ses bras pour que je m'y laisse bercer un moment entre le regard
    transcendant de la statue de Saint-Jacques et la Vierge Noire trônant au-dessus de l'autel au fond de l'abside...
    Puis je vais au Gîte Saint-François où j'ai réservé une chambre, histoire de faire le lien avec mon prochain Chemin
    en 2021, le Chemin d'Assise.

    Bon, la suite... La gare pour prendre mon billet de train, une grimpée par un escalier de 268 marches au sommet
    du rocher d'Aiguilhe où se trouve l'église Saint-Michel datant du 10ème siècle et quelques déambulations
    dans la vieille ville qui m'amènent à l'accueil pèlerin du Camino où je retrouve Marie, pèlerine tchèque rencontrée
    lors des étapes précédentes. Elle marche depuis 2 mois depuis Prague et continue jusqu'à Compostelle où elle espère
    arriver à la mi-Octobre. Après un passage dans ma chambre au gîte Saint-François, je retrouve Marie avec laquelle
    je vais partager le dîner dans un restaurant tout près de la Cathédrale.
    La soirée se termine au pied de la Cathédrale devant la scénographie du Parcours Lumières qui embrase la façade
    de l'édifice avec des formes et des couleurs qui font voyager dans une autre dimension...

    Voilà, fin du Camino 2020 !  Vive le Camino 2021 !!

     

 

Hébergement dans le Gîte Saint-François
6 rue Saint-Mayol
43000 Le Puy-en-Velay
Tél. 04 71 05 98 86 - 06 63 81 48 37
Petite chambre individuelle et petit-déjeuner pour 30 €
3 coquilles

 



Pour moi, c'est la fin du Chemin...
La boucle est bouclée..
 




Descente des escaliers accompagné de 3 pèlerins,
lors de ma première pérégrination sur les Chemins de Compostelle
en Mai 2005)
 

 


    De moment en moment
    Préface au livre « La Postérité du soleil » écrit avec Albert Camus

    Pourquoi ce chemin plutôt que cet autre ?
    Où mène-t-il pour nous solliciter si fort ?

    Quels arbres et quels amis sont vivants derrière l'horizon
    de ses pierres, dans le lointain miracle de la chaleur ?

    Nous sommes venus jusqu'ici car là où nous étions ce n'était plus possible.
    On nous tourmentait et on allait nous asservir.
    Le monde de nos jours est hostile aux transparents.
    Une fois de plus il a fallu partir...

    Et  ce chemin qui ressemblait à un long squelette, nous a conduit à un pays
    qui n'avait que son souffle pour  escalader l'avenir.

    Comment montrer, sans les trahir, les choses simples
    dessinées entre le crépuscule et le ciel.

    Par la vertu de la vie obstinée,
    dans la boucle du Temps artiste,
    entre la mort et la beauté.

    René Char
     


 
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