Lundi 11 Septembre 2023
O Cebreiro > Triacastela- 21 km

27ème  étape

 


    Le secret du bonheur,
    ce n'est pas de faire ce que l'on aime,
    c'est d'aimer ce que l'on fait.


    James Mattthew Barrie

 




Ce matin j'ai embrassé cette belle aube de fin d'été...








...et j'ai adoré ces sous-bois...


Les vaches à la traite...

                                      
Alto de San Roque (Altitude 1270 m)


Émerveillement !...


Rencontre d'un pèlerin français...


Iglesia de San Xoán - Hospital da Condesa






...Je dépasse, ou je suis dépassé par les pèlerins nombreux sur cette étape...





Iglesia de San Xoán - Padornelo


La pause dans un bar à Fonfria





Beaucoup de pâturages...








                                                  
Non, je ne me mesurerai pas à lui...
On fait juste ami...ami...

   
Moitié Horreo, moitié Palloza...

            
                                                                                                         Je retrouve Peter, mon pèlerin anglais...











                    
Iglesia de Santiago - Triacastela




                                   

 


    3ème étape :  Cebreiro-Triacastela 21 km.

    On passe de 1330m à 685m.


    Alternance de chemins et de passages sur des petites routes avec une suite de dénivelés plus ou moins prononcés.

    Le temps est favorable pour une marche agréable entre nuages et soleil.


    J'ai pu admirer la statue de Saint Roch à l'alto de San Roque sous un beau ciel coloré par les rayons du soleil levant,
    alors que lors de mon passage en 2005, elle émergeait de la brume et il y avait un crachin breton !...


    Cheminement entre les collines verdoyantes et les prés où les vaches paissent paisiblement...

    Les chemins sont bordés de fougères et d'ajoncs. On traverse plusieurs hameaux
    et l'offre "Pause Café-Sandwich-Coca et autres
    Tortillas" ne manque pas...

    Je retrouve mon pèlerin anglais rencontré après Villafranca et les quatre Irlandaises rencontrées hier.
    Je fais aussi connaissance d'un pèlerin français de la région parisienne.

    Le col de l'Alto de Polo marque à peu près la moitié de l'étape.

    Un peu plus loin, à Fonfria, je fais une bonne pause pour compléter le petit déjeuner pris au départ du Cebreiro.


    Le final, avec une descente parfois bien prononcée, après 
    quelques louvoiements entre chemins et routes,
    amène tranquillement à l'entrée de Triacastela, non sans avoir pu admirer cet énorme châtaignier
    dont le tronc à la base fait près de 3m.


    J'ai pris une chambre dans la Pension-Albergue du Complexe Jacobéen qui offre dortoirs et chambres
    et également un restaurant où on peut manger à toute heure...
     

 


Hébergement dans la Pension Albergue - Complexe Jacobéen - Triacastela
Chambre avec SDB - Restaurant sur place
Dortoirs et chambres...
4 coquilles


 

 

 

 
Mon hébergement

 


    Métaphysique de l'humain  - La Blessure des Mots

    Qui blesse... et blesse encore avec des mots de pierre
    L'espoir tenu fiévreux aux plis d'une paupière ?

    Quelle plaie en sommeil hante les buissons fous ?
    L'homme aux abois, comme aliéné, sans garde-fous,


    Chemine en claudiquant à travers sa nuit rêche
    Et le temps affamé qui toujours mieux l'ébrèche,
    Bien avant que sur lui les vers se soient jetés,
    En fait un vase aigri geignant de tous côtés.

    Mais là... mais là, prodigieuses ou difformes,
    La vie à peine éteinte éclot sous d'autres formes ;
    Là chaque infime goutte apprivoise le sol ;
    Oui partout le blé mûr et le chaud tournesol

    Allongent leur éclat vers le ciel impavide ;
    Déjà, prêt à jaillir, un germe naît du vide ;
    En sorte que malgré son injure au vivant,
    Pour celui-ci, la mort n'est rien qu'un peu de vent.

    Hélas ! dans l'âpre monde où le deuil le rend blême,
    L'homme éternellement veut demeurer le même
    Et sourd face à la marche aveugle des matins,
    N'entend que ses désirs louches et byzantins.

    Frêle atome englouti par la nature inique,
    Il se juge, il se croit à tout jamais unique
    Car au fond quelquefois du plus terrible adieu,
    Il voit s'illuminer le visage de Dieu.

    Thierry Cabot
    Poète né le 30 Mars 1958 à Toulouse.
    Il est l'auteur d'une œuvre poétique intitulée
    "La Blessure des Mots".
     

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