Lundi 28 Septembre 2009 :  Alfaro > Calahorra 27 km


 

Chanson d'automne

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul Verlaine
 





Ermita del Pilar à la sortie de Alfaro



Parcours un peu monotone sur une petite route qui longe encore et encore la voie ferrée...
Après Rincon de Soto, on s'en éloigne un peu, pour traverser des vignes et des vergers.
Il y a en abondance des pommes, des poires, des noix et des figues...
Le déjeuner est servi ! Je me régale !...



A Rincon de Soto, l'Eglise Saint Michel Archange (16ème-18èmè)



Après un peu de grisaille ce matin, le temps s'est dégagé et il fait assez chaud.
Je m'arrête sous un noyer au bord d'une vigne pour rafraîchir les pieds
et j'en profite pour déguster quelques bonnes grappes...
J'aperçois au loin la ville de
Calahorra située sur la hauteur.


                 
Visite de Calahorra


L'église San Francisco à Calahorra (A côté de l'albergue)



Eglise De Santiago, néoclassique (17ème-18ème)

Difficile de trouver un restaurant ouvert pour dîner.
Je vais faire quelques kilomètres dans cette ville avant de trouver mon bonheur
dans un petit restaurant sympa situé sur la Plaza Tierno Galvan.
(Menu del dia à 9,80 euros)

 

 

Je vais à l'Albergue Rasillo de San Francisco,
auberge moderne avec de  bonnes installations :
Chambres doubles avec S.D.B., cafeteria, lavanderia etc...
Elle est située dans le vieux quartier de la ville,
toute proche du Couvent de San Francisco.

  
4 Coquilles
 

 

Va ton chemin sans plus t'inquiéter

Va ton chemin sans plus t'inquiéter !
La route est droite et tu n'as qu'à monter,
Portant d'ailleurs le seul trésor qui vaille,
Et l'arme unique au cas d'une bataille,
La pauvreté d'esprit et Dieu pour toi.

Surtout il faut garder toute espérance.
Qu'importe un peu de nuit et de souffrance ?
La route est bonne et la mort est au bout.
Oui, garde toute espérance surtout.
La mort là-bas te dresse un lit de joie.

Et fais-toi doux de toute la douceur.
La vie est laide, encore c'est ta soeur.
Simple, gravis la côte et même chante,
Pour écarter la prudence méchante
Dont la voix basse est pour tenter ta foi.

Simple comme un enfant, gravis la côte,
Humble comme un pécheur qui hait la faute,
Chante, et même sois gai, pour défier
L'ennui que l'ennemi peut t'envoyer
Afin que tu t'endormes sur la voie.

Ris du vieux piège et du vieux séducteur,
Puisque la Paix est là, sur la hauteur,
Qui luit parmi des fanfares de gloire.
Monte, ravi, dans la nuit blanche et noire.
Déjà l'Ange Gardien étend sur toi

Joyeusement des ailes de victoire.


Paul Verlaine
 


 

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