Vendredi 18 Septembre 2009 : Gandesa > Fabara  30 km



 
Qui n'a pas vu la route à l'aube,
entre ses deux rangées d'arbres,
toute fraîche, toute vivante,
ne sait pas ce que c'est que l'espérance.


Georges Bernanos 





C'est un de ces matins où le cœur déborde devant la beauté du jour naissant...






La petite route goudronnée qui me conduit de Gandesa à Batea est très agréable.
Après les orages et la pluie tombée hier soir, les paysages sont comme lavés
et resplendissent sous le soleil qui émerge derrière la colline.



Les amandiers qui sont de bons compagnons sont chargés de bonnes amandes
et il y en a tellement de chaque côté de la route que je me permets
avec la permission de Messire Jacques d'en remplir mes poches
pour m'en régaler à la prochaine pause...



Après deux bonnes heures de marche, j'arrive en vue de Batea



Les arcades médiévales dans le vieux quartier de Batea



Quelques vues de cette petite ville moyenâgeuse


               
Les rues pittoresques...



C'est l'endroit idéal pour se reposer près de ce vieux puits,
avec ce qu'il faut pour casser les amandes.




Toujours les champs d'amandiers à perte de vue...



Eglise gothique de San Juan Bautista des 13ème et 14ème siècle qui a appartenu à l'odre de Malte.
Fabara est la première localité de la province de Zaragoza.
 


Je prends une chambre à la "Fonda Hermanos Oliver" à Fabara avec salle de bains
et WC  sur le palier, pour 20 euros. L'accueil est sympathique.
Je prends le dîner dans un restaurant où je suis seul client (12 euros)
 
 2 Coquilles
 



Puisqu'il est entendu que le bon pèlerin
Est celui qui boit ferme et tient sa place à table,
Et qu'il n'a pas besoin de faire le comptable,
Et que c'est bien assez de se lever matin...
Nous avons fait semblant d'être un gai pèlerin
Et même un bon vivant et d'aimer les voyages,
Et d'avoir parcouru cent trente et un bailliages,
Et d'être accoutumés d'être sur le chemin...

Quand nous aurons joué nos derniers personnages,
 Quand nous aurons posé la cape et le manteau,
 Quand nous aurons jeté le masque et le couteau,
 Veuillez vous rappeler nos longs pèlerinages...


Charles Péguy
 


 

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