Samedi 23 Août 2014 :  Berga > Montserrat (En voiture)

 


    Extrait du Topo Guide "Le Chemin des Bonshommes" (GR 107 - FFRandonnée)

    Le Sanctuaire de Queralt


    Accroché à un éperon rocheux bordé de forêts, dominant la vallée et la ville de Berga, 
    le Sanctuaire de
    Notre-Dame-de-Queralt est un site superbe et un belvédère unique.
    Fondé au 14ème siècle, suite à une
    apparition de la Vierge, il devint rapidement célèbre.
    Tous les 25 Avril, une procession commémore la
    première apparition, en plus, bien sûr,
    de la classique fête du 8 septembre.
    Le bâtiment fut totalement remanié au 18ème siècle,
    mais il abrite encore une statue en bois
    de la Vierge assise, datée du 14ème siècle.
     



La stèle marquant la fin du Cami dels Bons Homes





La Vierge qui se trouve dans le Sanctuaire de Notre-Dame-de-Queralt





Le belvédère de Queralt qui surplombe la vallée et la ville de Berga


Le Sanctuaire de Santa Maria de Queralt





La Ville de Berga


Un "zoom" sur la ville



Arrivée à Montserrat - On est accueilli par Marc


Ci-dessous quelques vues de ce site exceptionnel !








 


    A 10 h avec José , on quitte en voiture La ferme "La Torre" à côté de Lleida, pour aller rejoindre
    Jacques et Paule à Berga où on arrive un peu après midi. On monte tous les quatre, toujours en
    voiture, au Sanctuaire de Queralt (1 120 m) où se trouve la stèle de fin du Chemin des Bonshommes.
    On visite le sanctuaire et on peut admirer cette belle Vierge du 14ème siècle tenant l'enfant-Jésus
    de sa main gauche et un oiseau reposant sur sa main droite. On peut également malgré un peu de
    brume qui monte de la vallée admirer la plaine et la ville de Berga.
    En redescendant, on s'arrête déjeuner et ensuite direction Montserrat où on arrive un peu après 17h

    accueillis par Marc avec lequel nous allons tous les quatre dans 2 jours commencer le Chemin Catalan
    en direction de San Pedro de Rodes, El Port de la Selva, Port Bou et Banyuls-sur-Mer.
    Merci encore à
    mon ami José qui a eu la gentillesse de nous véhiculer depuis Berga !
    Nous nous installons dans l'auberge pèlerins (Centre de Coordination Pastorale) et prenons un peu

    de temps pour faire une première visite de ce site admirable. Nous avons prévu de rester sur place
    toute la journée de demain ce qui nous permettra de faire une visite plus complète...

    Voilà la fin d'un périple qui nous a fait traverser la chaîne pyrénéenne depuis la ville de Foix !
    Personnellement, malgré le handicap de mon pied qui m'a amené à faire l'impasse sur 3 étapes,
    j'ai été vraiment heureux de me confronter à cette expérience de marche en montagne sur plusieurs

    jours, dans des conditions parfois difficiles avec une suite de dénivelés importants, ce qui m'a permis
    d'une part de tester un peu mes capacités physiques et d'autre part de pouvoir contempler des
    panoramas splendides que seuls ces itinéraires montagnards peuvent offrir !
    La marche à trois n'a pas posé de problème particulier et le plus souvent marchant à mon rythme
    et prenant le temps de m'arrêter je laissais mes compagnons à l'avant ce qui m'a permis de pouvoir
    pleinement apprécier la marche solitaire dont je suis un habitué...

    Demain, journée de repos et de visites du Monastère et des sites environnants
    avant de commencer lundi un nouveau périple sur le Chemin Catalan...


    Mais là, c'est une autre histoire...




Hébergement à l'Auberge du Centre de Coordination Pastorale
2 chambres avec lits superposés 



    Ton rire

    Tu peux m'ôter le pain, 
    m'ôter l'air, si tu veux : 
    ne m'ôte pas ton rire.


    Ne m'ôte pas la rose, 
    le fer que tu égrènes 
    ni l'eau qui brusquement 
    éclate dans ta joie 
    ni la vague d'argent 
    qui déferle de toi.


    De ma lutte si dure 
    je rentre les yeux las 
    quelquefois d'avoir vu 
    la terre qui ne change 
    mais, dès le seuil, ton rire 
    monte au ciel, me cherchant 
    et ouvrant pour moi toutes 
    les portes de la vie.


    À l'heure la plus sombre 
    égrène, mon amour, 
    ton rire, et si tu vois 
    mon sang tacher soudain 
    les pierres de la rue, 
    ris : aussitôt ton rire 
    se fera pour mes mains 
    fraîche lame d'épée.


    Dans l'automne marin 
    fais que ton rire dresse 
    sa cascade d'écume, 
    et au printemps, amour, 
    que ton rire soit comme 
    la fleur que j'attendais, 
    la fleur guède, la rose 
    de mon pays sonore.


    Moque-toi de la nuit,

    du jour et de la lune,
    moque-toi de ces rues
    divagantes de l’île,
    moque-toi de cet homme
    amoureux maladroit,
    mais lorsque j’ouvre, moi,

    les yeux ou les referme,
    lorsque mes pas s’en vont,
    lorsque mes pas s’en viennent,
    refuse-moi le pain,

    l’air, l’aube, le printemps,
    mais ton rire jamais

    car alors j’en mourrais.


    Les Vers du capitaine  -  Pablo Neruda
     


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