Vendredi 15 Août 2014 :  Comus > Orlu - 29 km

 


    Extrait du Topo Guide "Le Chemin des Bonshommes" (GR 107 - FFRandonnée)

    Les Loups sont entrés dans ORLU...

    Depuis le printemps 1997, d'inquiétantes silhouettes ont recommencé à se glisser entre les arbres
    de la forêt de Naguille : celles de superbes loups gris...

    Autrefois, nombreuses dans nos forêts, ces bêtes disparurent des Pyrénées ariégeoises
    au 19ème siècle,
    victimes d'une image désastreuse qui entraîna leur destruction totale.
    Mal connu, accusé à tort de toutes les horreurs de la terre, le pauvre loup a quand même trouvé
    quelques
    défenseurs acharnés. Ainsi à Orlu, Bernard Lassablière a offert à une quinzaine de loups
    d'Europe un superbe espace de semi-liberté pour permettre au grand public de découvrir cet animal méconnu... Retrouvant leurs instincts naturels, ces loups se sont organisés en meute et offrent
    aux passionnés de nature
    un spectacle extraordinaire.
    La nuit venue, leurs longs et troublants hurlements viendront sûrement vous rappeler encore
    aujourd'hui
    que les loups sont de retour...



Le village de Comus qu'on voit en se retournant au départ de l'étape (Altitude 1 166 m)



On arrive au village de
Prades
(Altitude 1 240 m)


Cette imposante porte avec les blasons à l'entrée de
Montaillou
(Altitude 1 260 m)


La Fontaine de Rivel


On s'éloigne du village de Montaillou dont on ne voit plus que le clocher.


On commence la montée vers le
col de Balaguès
(Altitude 1 669 m)


Moment de détente...on refait un peu nos forces...


En chemin rencontre de cette randonneuse avec son âne



On a franchit le col et c'est un merveilleux panorama qui s'offre à nos yeux...





Jacques et Paule toujours à l'avant-garde ! En marche vers 
le col de Pierre Blanche (Altitude 1 551 m)


Ces petits veaux sont bien curieux de nous voir passer...


Le panorama mérite bien qu'on s'arrête un peu...


Paule une marcheuse émérite...








On croise ce groupe de jeunes installés sur  ces balles de fourrage en ensilage


On a commencé une descente assez rude...


pour arriver au village
d' Ascou (altitude 983 m)


Et ça descend encore jusqu'au village
d'Orgeix (Altitude 823 m)


L'église
d'Orgeix


A Orgeix, ce vieux pont sur
l'Oriège


    On quitte le gîte de Comus après un bon petit-déjeuner, à 8h15. Je traîne un peu la patte...
    Petite route jusqu'à Prades où on retrouve le GR qui nous mène à Montaillou où c'est jour de fête.
    On n'a pas trop le temps de s'arrêter car l'itinéraire de ce jour requiert de bien gérer notre marche.
    On attaque juste à la sortie du village la montée vers le col de Balaguès le point haut de cette
    journée en suivant un chemin agréable et dont la pente n'est pas trop raide. L'arrivée au col offre
    un beau panorama sur la chaîne des Pyrénées et là encore dans le silence qui nous environne,
    je peux apprécier un moment d'intense émotion devant la beauté de ces montagnes...

    Ensuite il y a une légère descente vers le col de la Pierre Blanche où l'on s'arrête pour déjeuner.
    Il y a un beau soleil mais un vent frais qui ne nous donne pas trop l'envie de faire la sieste...
    Alors on attaque une petite montée pour atteindre le col d'Ijou (1 655 m), puis c'est une longue
    descente
    qui nous mène successivement au hameau de Sorgeat (1 064 m), ensuite au village de
    Ascou (983 m). La dernière partie de la descente est raide et difficile et c'est un soulagement
    d'arriver
    dans la vallée à Orgeix (823 m), joli village au bord de la rivière l'Oriège.
    Il reste 2 km
    pour atteindre Orlu où nous avons notre hébergement.
    Avant d'aller dans la chambre, nous prenons un temps de repos bien agréable autour d'une
    bière blanche !
    Le soir dîner sur place au gîte...pas mal d'attente...mais finalement avec un peu de patience
    et quelques verres de rosé on fait un bon repas !
     


ORLU


Hébergement au Relais Montagnard d'Orlu
Chambre pour trois et dîner sur place
2 coquilles

 


    Sonnet de la douce plainte

    J'ai peur de perdre la merveille
    de tes yeux de statue et cet accent
    que vient poser la nuit près de ma tempe
    la rose solitaire de ton haleine.

    Je m'attriste de n'être en cette rive
    qu'un tronc sans branche et mon plus grand tourment
    est de n'avoir la fleur ou la pulpe ou l'argile
    qui nourrirait le ver de ma souffrance.

    Si tu es le trésor que je recèle,
    ma douce croix et ma douleur noyée,
    et si je suis le chien de ton altesse,

    ah, garde-moi le bien que j'ai gagné
    et prends pour embellir ta rivière
    ces feuilles d'un automne désolé.

    Sonnets de l'amour obscur - 
    Federico Garcia Lorca
     

 

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