A pied et le cœur léger, je pars sur la route ouverte, Bien portant, libre, le monde devant moi, La longue piste menant là où je désire. Désormais je ne fais plus appel à la chance, Je suis ma propre chance, Désormais je ne pleurniche plus, je ne diffère plus, Je n'ai besoin de rien, J'en ai fini avec l'enfermement maladif, les critiques, Vigoureux et content, je marche sur la route ouverte. La terre, cela me suffit, Je ne demande pas que les contellations soient plus proches. Je sais qu'elles sont très bien là où elles sont. Je sais qu'elles suffisent à ceux qui les habitent... ...Allons ! Voyageur inconnu, viens avec moi ! Plus jamais tu ne te lasseras de ton voyage.
Walt Whitman
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