Mercredi 4 Septembre 2019 - Vitoria > La Puebla de Arganzón
20 km  -  6ème étape



 

    Proverbe basque
    "Rarement on voit bien mourir ceux qui ont mal vécu"

 






Basilique de San Prudencio à Armentia


Iglesia de Gomecha


Il y a toujours un clocher comme point de repère...


Les ballots de paille bien ordonnés...



Quelques paysages de l'étape...








Villanueva de la Oca


A Villanueva de la Oca,
iglesia de San Pedro, datant du 17ème siècle,
qui conserve encore quelques éléments romans de la construction primitive.



Belles couleurs de fin d'été !
(A tes pinceaux Gilbert !!)


Le charme d'un sentier en sous-bois...


Ce chien est venu à mes pieds comme je prenais un temps de repos...


Le rio Zadorra à La Puebla de Arganzón


La rue principale



Iglesia de nuestra Señora de la Asunción





L'albergue de peregrinos...


C'est un peu en dehors de la localité...


Un coucher de soleil menaçant...




 


    ....Les pèlerins qui contournaient Gasteiz traversaient Armentia qui au 11ème siècle devint siège de l'Évêché de Calahorra, face à la menace musulmane, et où fut construite au 12ème siècle la Basilique réformée au 18ème. 
    C'est le berceau du patron d'Araba, Saint Prudent, connu sous le nom de "l'Ange de la Paix".
    Après les localités de Gomecha et Villanueva de la Oca, on traverse le Portillon des Coquillages de La Puebla de Arganzón.
    On accède alors à la localité, dont l'église-forteresse qui date d'époques différentes, conserve un rétable plateresque de
    grande valeur. On y vénère l'image de Notre-Dame de l'Ancienne, sorte de Vierge Marie qui provient de l'ancien Ermitage
    adossé au mur de l'ancien hôpital pour pèlerins de Saint-Jean l'Evangéliste.
     



    Je quitte la Pension à 6h30. J'espère trouver un bar ouvert... Après quelques allées et venues, ne trouvant rien d'ouvert,

    je décide de quitter la ville sans petit-déjeuner. Ensuite je galère un peu pour trouver la sortie... Est-ce une erreur dans le
    Guide ou une erreur de ma part, je n'arrive pas à trouver l'itinéraire pour prendre le chemin.
    Enfin avec l'aide de Maps et l'intervention d'une joggeuse matinale je finis par arriver sur l'avenue San Prudencio avec des
    coquilles sur le sol, avenue qui mène au premier pueblo Armentia où se trouve la basilique San Prudencio
    qui est l'une des constructions romanes les plus spectaculaires du territoire d'Alava. Comme j'arrive devant cet imposant édifice, le soleil
    se lève le parant des belles couleurs de l'aube.

    Jusqu'au prochain pueblo Gomecha, je suis une petite route parallèle à la N-102. Je fais là une pause au pain sec et à l'eau
    en guise de petit-déjeuner. Ensuite je vais suivre un chemin de terre agréable en montée légère qui serpente au milieu
    de terres agricoles jusqu'à un autre pueblo Subijana où je trouve un peu de raisin et des prunes que je cueille sur l'arbre.
    J'entame alors la montée vers le sommet de la colline jusqu'à un point haut situé à 780 m. Le chemin monte régulièrement,
    il y a quelques replats et même de légères pentes descendantes... L'environnement est sauvage avec une végétation de
    maquis, des genévriers et des fougères et un plus loin une forêt de pins.
    C'est agréable de marcher au cœur de cette belle nature loin des zones industrielles et du brouhaha de la ville !
    Arrivé au sommet, je me trouve face à une nouvelle vallée très cultivée avec dans le lointain collines et montagnes.
    Il y a de grandes étendues de champs moissonnés et de terres labourées.

    J'amorce alors la descente qui est assez longue et caillouteuse que je vais parcourir en redoublant de vigilance,
    car c'est sur ce genre de chemin qu'une chute est vite arrivée... J'aperçois au fond de la vallée le prochain pueblo
    Villanueva de la Oca. C'est dans cette localité, alors que je suis installé près d'une fontaine où je me suis bien rafraîchi,
    qu'un chien vient vers moi et se couche à mes pieds ! Un peu après son maître arrive pour remplir un bidon à la fontaine.
    On échange pendant un petit moment. Cet homme est aussi pèlerin, il a parcouru une partie du Camino Francés.


    Il reste 3 km pour arriver à La Puebla de Arganzón que je vais atteindre en début d'après-midi. L'étape a été plus courte,
    moins fatiguante et je prends un bon temps au Bar Plaza pour boire une cerveza et déguster quelques pinchos !
    J'aurai peut-être dû aller à l'autre Bar qui était mentionné dans le Guide, le Bar Ansótegui pour contacter Vicente,

    l'Hospitalero responsable de l'Albergue. Mais cet homme est connu de tous, il est vite contacté et il m'emmène à
    l'Albergue où je m'installe confortablement.

    Au cours de la soirée, je fais un tour dans la localité, je vais repérer le chemin pour demain matin avant de chercher un
    restaurant pour le dîner. Le temps est menaçant, mais je n'aurai pas de pluie. Je traverse en empruntant un pont,
    la voie ferrée pour trouver de l'autre côté un restaurant où l'on me sert un dîner à une heure qui me convient (20h).

    En passant, j'ai vu une boulangerie ouverte à 7h où je pourrai prendre un petit-déjeuner !

    A noter que La Puebla de Arganzón  fait partie avec le comté de Treviño d'une enclave castillane (Province de Burgos)
    dans la province basque de l'Alava.

     

 

Hébergement à La Puebla de Arganzón : Albergue de Peregrinos -
Demander Vicente l'Hospitalero au bar Ansótegui qui vous emmène à l'Albergue
C'est central et bien aménagé - Balcon pour faire sécher le linge - 7€
4 coquilles

 



    2 poèmes de Victor Hugo écrits au pays basque

    Et l'antique tilleul, sur cette antique église,
    comme pour l'embrasser, au souffle de la brise,

    penchait ses longs rameaux dorés par le ciel bleu,

    et j'avais le coeur plein de toutes les ivresses,

    car j'assistais, pensif, aux augustes caresses

    que la nature a fait à Dieu.


    S
    t. Sébastien, 30 juillet 1843


    Au bord des mers quand on sommeille,

    tout caresse et berce l'oreille ;

    c'est le bruit du vent sur les flots ;

    c'est le bruit des flots sur les grèves ;

    on entend, à travers ses rêves,

    les chants lointains des matelots.


    Pasages, 6 août 1843
     

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