A la croisée des chemins, la rose rouge au quatre pétales Âkaxa, vâyu, têjas, ap, prithivî (l’éther, l’air, le feu,
l’eau, la terre)
Dieu, que la pluie et la terre,
le soleil et l’atmosphère me semblent beaux !
mais combien plus beau
l’arbre qu’ils ont fait
grandir !
Les arbres me semblent si
beaux !
si beaux le chêne
la pierre,
le roc !
mais, plus belle encore me
semble,
la maison bâtie à l’aide de ces matériaux
!
Si belle, la maison !
Mais,
combien plus beau
l’être humain qui vit en elle.
Si beau, l’être humain,
mâle ou femelle !
mais,
combien mieux j’aime son rêve.
Les rêves me semblent si beaux !
beaux, le feu et l’eau,
beaux, l’air et la terre !
car c’est de ceux-là que ceux-ci sont pétris,
et beau, plus beau que tout,
s’enracinant au milieu de ceux-ci,
s’épanouissant au-dessus de ceux-là : Le cœur !
Joxe Antonio Artze Co-traduction d’Edurne Alegria Aierdi, Le monde est
un grand homme, et l’homme un petit monde, J.A. Artze, Iratze, 1994
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