Dimanche 1er Septembre 2019 - Tolosa > Segura  - 30 km
3ème étape



 

    Proverbe basque
    "Que celui qui n'aime point mon pays s'en retourne chez lui."

 



A la sortie de Tolosa, le chemin le long d'un canal...


l'Ayuntamiento de Alegia


Personnages empaillés dans un jardin


Pont sur le rio Oria



Le chemin est bordé de roses...





Petit poney...


...et l'âne au doux regard...


Iglesia de San Salvador à Legoretta


Les halles de Ordizia


Cette sculpture à l'entrée des Halles


No comment...


Une place à Beasain


Kiosque à musique à Beasain


Monument dédié à la guerre civile espagnole


Pont sur le rio Oria à Beasain


Usine
de ce grand groupe sidérurgique mondial, le plus important producteur d'acier au monde.


Contraste avec les sites industriels...


Un lieu rêvé pour se reposer...


Au milieu des sites industriels il y a quand même de vastes espaces de pâturages...


J'arrive en vue de Segura perché sur un promontoire...


Ce bâtiment abrite la Casa Rural Ondarre


Ma chambre !


La iglesia de Segura


Environnement de pâturages


Segura


Une fresque peinte sur une place au sommet du pueblo

 



 


    .....Pour arriver à Ordizia, les pèlerins devaient passer par Alegia, petite ville typique formée d'une seule rue, mais qui disposait
    d'un hôpital pour pèlerins fondé par Jean d'Iria, assisté par un prêtre et avec une rente de 150 ducats. Doivent également leur
    origine au Chemin les villages d'Ikastegieta, Legorreta et Itsasondo avec des églises et des invocations dédiées à Saint-Jacques.
    Ordizia entourée de remparts avec quatre portes disposait d'un hôpital et son église Notre-Dame de l'Assomption du 16ème
    siècle semble avoir été construite avec les pierres de l'ancienne muraille. Tout près se trouve Beasain, ville industrielle et qui
    comporte aussi une église Notre-Dame de l'Assomption du 17ème siècle ainsi qu'en dehors de la ville la Basilique Saint-Martin.

    Segura, ancienne et importante ville à l'époque, possédait le deuxième siège à l'Assemblée et disposait d'un hôpital où les
    pèlerins pouvaient se reposer avant de monter vers le tunnel de San Adrián. C'est l'une des villes les plus seigneuriales du
    Guipuzcoa avec ses demeures médiévales aux magnifiques armoireries. Son église paroissiale de Notre-Dame de l'Assomption
    du 16ème siècle a été déclarée monument historique et artistique, et elle possède un rétable de 42 statues ainsi qu'une chapelle
    de Saint-Jacques.
     



    Je quitte l'Hostal à 5h45. La sortie de Tolosa n'est pas bien balisée, heureusement je croise un homme parlant français qui

    m'aborde et me donne les indications pour trouver le chemin. Toute l'étape va se dérouler le long du rio Oria en traversant
    plusieurs localités dont les plus importantes sont Ordizia et Beasain. Les premiers pueblos traversés, à mon passage sont
    encore endormis, car c'est dimanche et le jour se lève à peine...

    Au fur et à mesure de mon avancée sur une piste piétonnière et cycliste, il y a de plus en plus de monde...
    Les joggers, les
    promeneurs avec leur chien et les cyclistes.

    Il y a une course cycliste régionale avec plus de 100 participants qui passe plusieurs fois sur la route que je longe.

    Aujourd'hui c'est en grande partie un environnement urbain que je traverse avec l'avantage de pouvoir m'arrêter dans un
    bar pour prendre un petit-déjeuner ou boire un coca. Je pense à ces étapes sur d'autres chemins où rencontrer un bar tenait
    presque du miracle !
    C'est après la traversée de Beasain que se trouve une grande zone industrielle avec entre autres le complexe sidérurgique
    d'Arcelor Mittal.

    Quelques kilomètres avant la fin de l'étape, je m'arrête sous un noisetier pour remplir mes poches de bonnes noisettes...
    Il y en a une telle quantité que je suis obligé de me réfréner pour ne pas augmenter démesurément le poids de mon sac !
    J'en déguste sur place une bonne quantité et le reste j'en fais provision pour les jours à venir...

    Un peu avant d'arriver à Segura, je retrouve un environnement campagnard avec de vastes pâturages, des troupeaux de vaches
    et cette belle nature verdoyante que nous offre cette région, dès que l'on sort des sites industriels.
    J'aperçois de loin ce pueblo terme de mon étape perché sur un promontoire, mais avant de m'y rendre, je descends dans le vallon
    pour aller à la Casa Rural où j'ai réservé une chambre.

    Vers 18h, je monte visiter cette cité médiévale fondée au milieu du 13ème siècle avec un vieux quartier qui conserve tout
    le charme architectural de cette époque : Les palais Lardizabal et Jauregi, l'église Nuestra Señora de la Asunción, de style gothique-basque et dont le retable baroque-rococo est classé monument historique-artistique, et les maisons Gebara et Ardixarra.
    Cette dernière accueille le Centre d'Interprétation Médiévale. C'est une maison-atelier du 16ème siècle qui conserve en bonnes conditions sa structure en bois.

    Il y a une place très animée en cette fin d'après-midi dominicale avec bars et restaurant.
    J'attends 20h30 pour dîner et il fait nuit noire quand je redescends à la Casa Rural en m'éclairant avec la frontale.
     

 

Hébergement à Segura : Casa Rural Ondarre - Tél. 943 80 16 64
Très bien aménagé dans une bâtisse ancienne.
La chambre avec SDB est très agréable.
Au dernier étage, il y a un salon et une cuisine.
30 € avec le petit-déjeuner en libre-service
4 coquilles




    A la croisée des chemins, la rose rouge au quatre pétales
    Âkaxa, vâyu, têjas, ap, prithivî (l’éther, l’air, le feu, l’eau, la terre)


    Dieu, que la pluie et la terre,
    le soleil et l’atmosphère me semblent beaux !
    mais combien plus beau
    l’arbre qu’ils ont fait grandir !

    Les arbres me semblent si beaux !
     si beaux le chêne
     la pierre,
     le roc !
     mais, plus belle encore me semble,
     la maison bâtie à l’aide de ces matériaux !

     Si belle, la maison !
     Mais, combien plus beau
     l’être humain qui vit en elle.

     Si beau, l’être humain,
     mâle ou femelle !
     mais, combien mieux j’aime son rêve.

     Les rêves me semblent si beaux !
     beaux, le feu et l’eau,
     beaux, l’air et la terre !
     car c’est de ceux-là que ceux-ci sont pétris,

     et beau, plus beau que tout,
     s’enracinant au milieu de ceux-ci,
     s’épanouissant au-dessus de ceux-là : Le cœur !


    Joxe Antonio Artze
    Co-traduction d’Edurne Alegria Aierdi, Le monde est un grand homme,
    et l’homme un petit monde, J.A. Artze, Iratze, 1994


 Etape suivante 

 Retour à la page des étapes