Le Mont des Béatitudes


    Au nord de Tabgha, une colline se dresse, dominant d'une bonne centaine de mètres les eaux du lac.
    C'est là que l'on célèbre depuis le temps des croisades l'enseignement des Béatitudes par Jésus.
    Face à un ample panorama, tout empreint de douceur et de sérénité, cette colline aux proportions modestes
    accueille
    des hommes et des femmes venus en Galilée pour communier une nouvelle fois,
    et d'un coeur renouvelé par la grâce du pèlerinage, au mystère de la Sagesse divine.

     



    L'église des Béatitudes est une église catholique consacrée en 1938 qui se trouve au bord du lac de Tibériade
     
    à deux cents mètres d'altitude. C'est sur ce site que, selon la tradition chrétienne,
    Jésus prononça son
    Sermon sur la Montagne.
    L'église est construite non loin des vestiges d'une église bâtie
    après l'acte de tolérance du culte chrétien par les autorités romaines.
     

    Site Wikipédia
     









Un groupe asiatique en prière...


    S’il m’est difficile comme non-spécialiste d’interpréter les paroles du Christ,
    il me semble pourtant exister un lien entre ses paroles et les caractéristiques d’un pèlerin de St. Jacques :

    Les Béatitudes (Matthieu 5, 1-12)

    Le Mont des Béatitudes m’a particulièrement ému parce que j’ai ressenti
    que c’était peut-être ici où Jésus a le plus touché le fond de l’âme humaine.
    Son Sermon sur la Montagne met en relief la destinée heureuse et l’espérance
    des pauvres de cœur, des doux, de ceux qui pleurent, de ceux qui sont traités injustement,
    des miséricordieux, des cœurs purs, des artisans de paix et des insultés.

    Ses paroles n’ont depuis 2.000 ans pas perdu d’actualité.
    Comme le reflet d’un miroir elles vont droit au cœur du pèlerin !
    Il est appelé à être simple et se satisfaire d’un minimum d’argent.
    Il est invité à partager les moments de quiétude en étant doux en actes et en paroles.
    Il est à l’écoute de l’autre pour l’aider et le consoler.
    Il doit accepter l’autre tel qu’il est même s’il ne partage pas ses idées.
    S’il est chrétien, il montre sa foi et il est fier de croire.

    Peter Fantl
     
                              
                                                          
     Carl Heinrich Bloch (1890)